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image décorative pour les pages principales flèche retour image et lien menant aux Tutoriels théorie La photographie astronomique

La photographie astronomique consiste à fixer par la photographie les objets célestes observés. C'est l'un des domaines que pratiquent les astronomes amateurs. Bien menée, la photographie astronomique produit des photos très esthétiques. La photographie astronomique a fait l'objet depuis le nouveau siècle de l'irruption des nouvelles techniques digitales. La photographie astronomique, jusqu'alors était le domaine des appareils-photo et du film en rouleaux. Elle est presqu'entièrement passée aux caméras CCD et aux techniques de traitement d'images. On doit se demander si, d'une certaine façon, l'ère digitale présente la même rigoureuse simplicité que les techniques classiques. L'imagerie digitale est née, dans les années 1960, de l'électronique et de l'exploration spatiale. Les techniques digitales, d'une façon générale, permettent de prendre des images qui, jusque là, nécessitaient des télescopes professionnels d'entre 1 et 5m d'ouverture. En astrophotographie, le rapport F/D est ce qu'est le diaphragme d'un objectif à la photographie (le plus la valeur est faible, le plus l'image est lumineuse). D'où que pour l'astrophotographie stellaire, un rapport F/D faible est préférable

La photographie astronomique à l'ère digitale

La photographie de l'ère digitale nécessite des appareils-photo de type digital et un ordinateur, ou une imprimante. La photo digitale va de pair avec l'ère des ordinateurs. Dans les appareils-photo, le film est remplacé par des capteurs électroniques (des "puces" de silicium) qui transforment les photons en signaux électriques. Ces signaux sont stockés dans une mémoire électronique. Le contenu de la mémoire est ensuite transféré sur un ordinateur où les photos sont traitées à l'aide de logiciels spécialisés et visualisées comme telles ou imprimées sur papier. Ou l'appareil-photo digital peut être directement branché sur une imprimante pour obtenir une photo sur papier. La sensibilité d'un appareil digital se mesure en pixels. Les "pixels" sont les points du capteur sensibles à la lumière. Ils sont l'équivalent des "grains" du film photo. Le plus le grain est fin -le plus une puce a de pixels- le plus détaillée sera la photo. Les appareils digitaux employés sont de trois types: les caméras CCD, les "webcams" et les appareils-photo digitaux simples ou avancés

Qu'est-ce qui est possible en imagerie digitale?

Pour ce qui est de ce qui est possible avec l'imagerie digitale, tout dépend de l'appareil que l'on utilise:

On peut, d'une façon plus générale énoncer les points suivants: les compacts numériques, même s'ils sont souvent dédaignés par les tutoriels, sont cependant assez utiles comme outils de base (rapprochements planétaires, Lune et Soleil derrière l'objectif -utile pour les éclipses). Les réflex visent la photo sur trépied ou en parallèle et permettent l'accès aux constellations mais aussi au ciel profond. Les caméras vidéos astronomiques (qui nécessitent un ordinateur et un logiciel spécifique) donnent des résultats remarquables en planétaire. La caméra CCD (idem) est l'outil du ciel profond. Toutes les techniques de l'imagerie digitale nécessitent des procédés spécifiques de prise de vue ou de traitement. Les caméras CCD et les réflex digitaux (ainsi que les systèmes CCD simplifiés de chez Celestron et Meade) nécessitent des techniques spécifiques à la prise de vue: le "dark frame" ("cadre sombre") qui consiste à prendre une image l'instrument muni de son couvercle ou la "field flattening technique" ("technique d'aplanissement de champ") qui prend une image d'une scène uniformément illuminée. Ces techniques sont employées pour éliminer le bruit électronique (les pixels, qui, de façon inhérente à l'imagerie digitale, peuvent être éclairés sans qu'on l'ait voulu) ou le vignettage (les pixels des bords de l'image sont plus sombres). Les CCD doivent être refroidies. L'imagerie digitale n'en est encore qu'à ses balbutiements en terme de prise de vue du mouvement du ciel nocturne (il faut un processus de plusieurs prises et de l'édition d'image par logiciel). Toutes ces techniques, d'une façon générale, nécessitent un traitement des prises de vue par logiciel spécialisé, ainsi, compiler plusieurs images ("stacking"), améliorer le rendu, etc.

Les techniques de la photographie astronomique non-digitale

Les méthodes en photographie astronomique non-digitale vont, traditionnellement, de la prise de vue sur trépied à celle à travers l'oculaire. La pratique de la photographie astronomique non-digitale tend à décroître car les appareils de prise de vue et les films sont de moins en moins disponibles. Les appareils-photo d'avant l'ère digitale les plus utilisés en photographie astronomique consistaient en des boîtiers (du plus souvent de format 24x36 et de type réflex) et des objectifs. Le système réflex permettait une vue de l'objet à photographier dans le viseur de l'appareil

Pour ce qui des films utilisés, la photographie astronomique traditionnelle utilisait les anciens films à couches chimiques. Ces films réagissent aux photons qui atteignent le plan du film. Un procédé chimique (dit "développement") révèle ensuite cette réaction. Trois catégories de films sont utilisés: les films négatifs noir et blanc, les films négatifs couleur et les films diapositifs. Les deux premiers types nécessitent un processus en deux étapes pour obtenir une image (développement du négatif, projection et développement d'une image sur papier) alors que les diapositives se fondent sur l'obtention directe d'un négatif inversé qui nécessite d'être projeté sur un écran pour visualisation. Des tirages papier sont également possibles. Les films diapositifs ont souvent la préférence des astronomes amateurs car ils produisent un rendu fin des couleurs

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