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image décorative pour les pages principales flèche retour L'Agence Spatiale Européenne (ESA)

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Les astronautes européens

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une Ariane 1 décolle de Kourou, en Guyane française (16 juin 1983)une Ariane 1 décolle de Kourou, en Guyane française (16 juin 1983). ESA

L'idée d'un effort spatial spéficiquement européen remonte aux années 1960, lorsque deux agences européennes furent créées en 1964: l'"ELDO" ("European Launch Development Organisation") -les lanceurs- par 6 pays européens (Allemagne, Belgique, France, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni) et l'"ESRO" ("European Space Research Organisation") -la science (mêmes pays plus le Danemark, l'Espagne, la Suède et la Suisse). L'ESRO fut, à l'origine, une initiative individuelle de scientifiques et seules des vues scientifiques fondaient leur entreprise. Une première "Conférence inter-gouvernementale sur la recherche spatiale" fut tenue au CERN, à Meyrin, près de Genève, en 1960. Présidée par Sir Harrie Massey, du Royaume-Uni, cette rencontre historique mit en place une commission préparatoire aux fins d'étudier les possibilités d'une collaboration européenne en matière spatiale (la "Preparatory Commission to Study the Possibilities for European Collaboration in the Field of Space", ou COPERS), laquelle devait décider du futur spatial de l'Europe. L'ESRO utilisa des lanceurs américains et lança, jusqu'en 1972, 7 satellites scientifiques. L'"ESTEC" (European Space Research and Technology Center"), basé à Noordwijk, aux Pays-Bas, lui succéda puis cette nouvelle organisation fut, à son tour, fusionnée avec l'ELDO en 1974, ce qui donna naissance à l'"European Space Agengy", l'ESA, l'"Agence Spatiale Européenne" en 1975. En mai 1968, le satellite ESRO-2B, lancé de la Vandenberg Air Force Base, en Californie, avait déjà été contrôlé par les équipes du "European Space Operations Centre" -l’ESOC- à Darmstadt, en Allemagne, une convergence qui allait se retrouver par la suite. Le lancement des premiers satellites européens par des fusées américaines doit son origine à une offre que la NASA fit de lancer gratuitement les satellites, ceci étant considéré comme un "cadeau de bienvenue" pour l'ESRO. L'ESA, finalement, naquit des contraintes financières pesant sur l'ESRO, des tribulations du lanceur de l'ELDO et d'un changement majeur, au début des années 1970, menant à une forte coopération technologique avec la NASA. En mai 1975, en réponse aux différents besoins des activités spatiales de l'époque et pour agrandir le champ de l'agence aux systèmes opérationnels spatiaux tels les satellites de télécommunications, l'ESA fut fondée. Elle poursuivit les activités de l'ESRO et celles de l'ELDO furent dissoutes. Depuis, les membres d'origine ont été rejoints par plusieurs autres pays europée,ns. Depuis, l'agence européenne, en partenariat avec d'autres agences spatiales ou isolément, a participé à -ou a construit- plusieurs missions. Par exemple, les missions Giotto et Soho et même le télescope spatial Hubble. L'Agence Spatiale Européenne, par ailleurs, a développé ses propres lanceurs -les fusées Ariane- qui, à l'heure actuelle, sont encore en opération dans leur version la plus récente, la fusée Ariane 5. Un laboratoire d'expériences scientifiques capable d'être installé dans la soute de la navette spatiale américaine exista sous direction allemande, le "Spacelab". Puis l'ESA participa à l'ISS, la Station Spatiale Internationale. Les changements globaux survenus dans les années 1990 ont amené l'ESA à de nouveaux partenariats: sa flotte de fusées de lancement s'est aggrandie de la fusée russe Soyouz et la Vega, menée par l'Italie; un unique corps d'astronautes européens, l'"European Astronaut Corps", a été créé et de nouveaux programmes d'importances ont été créés en coopération avec l'Union Européenne, ainsi le GMES (sciences de la Terre) ou Galileo (système GPS). De nos jours, l'ESA peut se poser en compétiteur mais aussi collaborer d'une position de force avec les Etats-Unis et la Russie. L'ESA représente 50% des lancements commerciaux au niveau mondial, en concurrence avec la Russie et la NASA. L'ESA a un budget de 4 milliards de dollars contre 16 milliards à la NASA. Il faut enfin noter que les pays européens, en dehors de l'ESA, maintiennent des programmes spatiaux nationaux. Ainsi le "DLR", l'agence spatiale allemande, le CNES ("Centre National d'Etudes Spatiales"), en France ou le "British National Space Centre" (BNSC) au Royaume-Uni

L'Agence Spatiale Européenne compte 17 états-membres: l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Le Canada, la Hongrie et la République tchèque participent également, par des accords de coopération, à quelques projets. On notera que, bien que l'Agence Spatiale Européenne entretienne d'étroits rapports avec l'Union Européenne par le biais d'un accord-cadre, tous les membres de l'Union Européenne ne sont pas membres de l'ESA, et tous les membres de l'ESA ne sont pas membres de l'Union Européenne. Sur un plan organisationnel, l'ESA est dirigée par un "Conseil de l'ESA" qui décide des grandes lignes de la politique spatiale, lesquelles servent de cadre dans lequel l'ESA développe le programme spatial européen. Chaque état-membre possède une voix au sein du conseil, quelle que soit sa taille et sa contribution financière. Le chef de l'ESA est le "Directeur Général", qui est élu pour 4 ans par le Conseil. Chacun des centres de l'ESA est géré par un "Directorat" qui est responsable devant le Directeur Général. L'Agence Spatiale Européenne est basée à Paris. En Europe les activités spatiales ne bénéficient pas, comme aux Etats-Unis ou en Russie de l'influx venant des activités militaires

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L'Agence Spatiale Européenne possède plusieurs centres, aux activités spécifiques, dans différents pays européens

le centre ESTEC, de l'ESA, à Noordwijk, aux Pays-Basle centre ESTEC, de l'ESA, à Noordwijk, aux Pays-Bas. ESA

La base de lancement de l'ESA est celle de Kourou, en Guyane Française, que la France utilise également pour ses activités spatiales propres via le CNES. Kourou, depuis octobre 2011, a été doté d'un pas de tir capable de lancer des fusées russes Soyouz, ce qui représente un approfondissement de la coopération entre l'ESA et la Russie. De ce fait, l'ESA gagne un lanceur moyen et bientôt aussi -en 2012- un lanceur léger avec la Vega, un lanceur russe léger et, de l'autre, les Russes gagnent un accès à des lancements depuis l'équateur, ce qui leur permet de doubler les charges mises en orbite, comparé à celles lancées depuis Baïkonour, au Kazakhstan. Les charges lançables depuis Kourou s'échelonnent des 21 tonnes en orbite LEO et 6-10 tonnes en orbite GTO avec les Ariane aux 3 tonnes en orbite géostationnaire avec les Soyouz. Pour ce qui est des vols habités, l'ESA n'en a jamais fait une priorité mais elle s'est, au contraire, toujours appuyée sur des partenariats avec d'autres agences spatiales pour accéder à l'orbite: ainsi la navette spatiale américaine, la station soviétique puis russe Mir ou, plus récemment, le partenariat international que constitue la Station Spatiale Internationale. Très récemment, l'ESA s'orienterait vers une collaboration au programme habité russe "Kliper", l'équivalent russe du "Crew Exploration Vehicle" de la NASA, ce vaisseau spatial qui, aux Etats-Unis va remplacer la navette spatiale et participer au nouvel élan qui ramène les Américains sur la Lune puis les emmènera sur Mars. Certains membres de l'Agence Spatiale Européenne, cependant, comme l'Allemagne, l'Italie et la France, se sont opposés à cette participation. Pour ce qui concerne la Station Spatiale Internationale plus particulièrement, 5 des 15 états-membres de l'ESA ont choisi de ne pas participer au projet alors que l'ESA, elle -avec le module "Colombus", l'observatoire "Cupola" ou l'"ATV ("Automated Transfer Vehicle"), un vaisseau cargo de 8 tonnes- peut être considérée comme participant activement au programme de l'ISS

l'antenne de 35 m de la station de l'ESTRACK de New Norcia, en Australiel'antenne de 35 m de la station de l'ESTRACK de New Norcia, en Australie. ESA

Pour ce qui est du suivi et des communications avec les missions et les satellites européens, l'ESA possède un réseau de stations de suivi, l'"ESTRACK". L'ESTRACK est composé de 13 terminaux situés dans 9 stations réparties dans 6 pays. Le centre du réseau de l'ESA comprend les 9 stations suivantes: Kourou (Guyane française), Maspalomas, Villafranca et Cebreros (Espagne), Redu (Belgique), Santa Maria (Portugal), Kiruna (Suède) et Perth et New Norcia (Australie). Ces stations abritent des antennes de 13, 13,5 ou 15 mètres (Santa Maria a une antenne de 5,5 m). Les stations de New Norcia (Australie) et de Cebreros (Espagne), avec leurs antennes de 35 m (DSA 1 et 2; elles ont été, respectivement, mises en service en 2002 et 2005) servent de stations pour les opérations les plus lointaines de l'agence européenne. Elles ont été rejointes en 2012 par la DSA 3, qui a été installée à Malargüe, en Argentine, dans la province de Mendoza, laquelle a ensuite subi une mise à jour majeur en 2019 lui permettant de participer à des missions futures et de transférer des données à des taux beaucoup plus élevés (un travail ensemble avait été réalisé à l'antenne de Cebreros en 2017). La station de New Norcia, en Australie de l'Ouest, acquiert les missions lancées de Kourou (Guyane française), le "spaceport" de l'Europe, 50 minutes après le lancement et les suit jusqu'à l'arrivée de l'emport en orbit. En février 2016 elle a été équipée d'une antenne de 4,5m qui peut se verrouiller sur un emport et le suivre pendant ses premières orbites -elle peut aussi "asservir" l'antenne principale. En plus des satellites, l'antenne peut également suivre les fusées de lancement, y compris les Ariane 5 et les Vega et Soyouz russes. La nouvelle antenne remplace la station de Perth, qui était menacée par le développement urbain. Toutes ces stations sont opérées à distance depuis le centre de contrôle de l'ESTRACK (ECC), qui est situé à l'ESOC à Darmstadt, en Allemagne. Le réseau de l'ESA fournit en moyenne 44000 h de suivi et de communications par an. Les stations sont dotées d'une équipe au moment des opérations critiques tels les lancements, des flybys, etc; toutes les antennes de l'ESA sont contrôlées à distance par les ingénieurs du centre ESOC de Darmstadt. Ce réseau permet une précision de moins de 1000m (3300 pieds) à une distance de 150 millions de kilomètres. Le système EDRS ("European Data Relay System") sera un système unique de satellites géostationnaires communiquant avec les stations au sol et agissant comme un intermédiaire entre les satellites en orbite basse et celles-ci. Le processus permet aux satellites de transmettre leurs données continument au fur et à mesure qu'il les enregistre plutôt qu'ils aient à les stocker avant de passer au-dessus d'une station réceptrice. L'EDRS est un partenariat public-privé entre l'ESA et Airbus

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A savoir: une liste des missions de l'ESA (en anglais seulement) est disponible dans la partie anglaise (NB: consulter cette page pour une référence importante à un .PDF NASA d'importance!)

Comme toute autre agence spatiale, l'Agence Spatiale Européenne développe des programmes en sciences de la Terre, des missions planétaires et de l'espace lointain et des programmes de télécommunications. Le projet "Galileo", par ailleurs, vise à concurrencer le GPS américain

plus de détails sur le site officiel de l'ESA

->De nouveaux programmes à l'ESA!
En décembre 2008, les ministres de l'Union Européenne ont décidé d'un budget de 12 milliards de dollars, qui servira à financer de nouvelles missions spatiales européennes. Font partie du nouveau programme des satellites en orbite terrestre qui surveilleront le réchauffement global et une longue série d'expériences qui seront réalisées à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS). L'argent servira aussi à mettre à jour la fusée Ariane, le lanceur européen. Enfin, le "projet Exomars", qui décollera en 2016, enverra un rover sur Mars, qui percera des trous de 2 m (2 yards) de profondeur dans le sol martien pour y prélever des échantillons. L'Union Européenne espère pouvoir recevoir 260 millions de dollars des Etats-Unis ou de la Russie pour ces nouveaux programmes
La mission BepiColombo vers Mercure, par ailleurs, qui s'élancera en 2013, sera composée de deux vaisseaux -l'un, Japonais, visant le champ magnétique de la planète, l'autre, de l'ESA, étudiant la planète (dont une étude de l'atmosphère et, via les particules qui y sont présentes, de la surface de Mercure). La mission comprend une participation de la NASA

->Les missions Herschel and Planck voient une forte participation de la NASA
Les missions Herschel et Planck bénéficient d'une forte contribution technologique du JPL et des équipes de la NASA prendront une part importante dans l'exploitation des deux missions et l'analyse des données. La mission Herschel est un télescope spatial dans l'infra-rouge et les ondes sub-millimétriques. Sa grande taille, jamais atteinte jusqu'alors, va permettre des avancées significatives en termes d'objets nouveaux, de particules nouvelles et de compréhension des débuts de l'Univers. La mission va, ainsi, venir en complément du Spitzer Space Telescope. Herschel va pouvoir détecter des objets à 10° Kelvin, soit 10° seulement au-dessus du point théorique le plus froid possible. Les instruments seront refroidis par de l'hélium liquide embarqué, jusqu'à 0,3° K! La mission Planck, elle, qui travaillera dans les ondes millimétriques seulement, sera une mission encore consacrée à la mesure de la radiation de fond de l'Univers, celle qui permet de comprendre l'évolution générale de l'Univers après le Big Bang et, donc, la théorie de l'inflation. Les deux missions, de façon originale, seront lancées à bord d'une même fusée européenne Ariane puis elle suivront un chemin propre mais finiront, les deux, par orbiter aux alentours du point de Lagrange numéro 2, celui qui se trouve de l'autre côté de la Terre par rapport au Soleil, à 1,5 millions de km (930 000 miles)

->Deux missions du programme Cosmic Vision pourraient fusionner avec deux missions semblables de la NASA
Deux missions du programme Cosmic Vision pourraient fusionner avec deux missions de la NASA qui avaient des objectifs semblables. Cela résulterait, vers 2020, en une mission de deux orbiters à destination d'Europa, dans le système de Jupiter et un orbiter, un lander et un ballon exploratoire à destination de Titan

Pour ce qui est des satellites météo, l'ESA a commencé d'en lancer en 1977, avec le Meteosat-1. Une nouvelle série, les satellites "Meteosat Second Generation" ou MSG a été conçue pour améliorer les prévisions météorologiques. Le premier de cette nouvelle série fut le MSG-1 (ou Meteosat-8), lancé en 2002. Les MSG ont plus de canaux spectraux et observent la Terre à une plus haute résolution. Ils renvoient, toutes les 15 minutes, des images hautement détaillées de l'Europe, de l'Atlantique nord et de l'Afrique, lesquelles sont utilisées par les météorologues et les services météo nationaux. L'ESA a conçu les MSG en étroite collaboration avec l'Eumetsat ("European Organisation for the Exploitation of Meteorological Satellites", "organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques") et l'Eumetsat est responsable de l'aspect opérationnel des satellites. Les satellites météorologiques de classe MetOp sont des satellites météorologiques à orbite polaire et sont une entreprise conjointe ESA-Eumetsat. L'Eumetsat et la NOAA, l'agence météorologique américaine, ont formé un partenariat, le "European Initial Joint Polar System" (IJPS), l'accord étant que chacun fera porter les capteurs du partenaire sur ses propres satellites polaires et que les données des satellites POES américains et des satellites européens MetOp seront échangés

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Les pays membres de l'ESA, depuis 1998, du fait qu'ils se sont engagés dans le programme international de la Station Spatiale Internationale, ont décidé d'unir les corps d'astronautes qu'ils pouvaient avoir en propre et des les unir à l'équipe d'astronautes européens qui existait alors. Le résultat en a été le "Corps des astronautes européens" (en anglais: "European Astronaut Corps"). Cette intégration a été terminée en 2002. Le Corps des astronautes européens consiste actuellement de 8 astronautes, venant d'Allemagne, de France, d'Italie, de Belgique, des Pays-Bas et de Suède. Les astronautes relèvent de la "Division des Astronautes" du "Centre Européen des Astronautes", l'"EAC". 6 astronautes supplémentaires ont été sélectionnés en mai 2009 après une campagne de recrutement d'un an. Ils ont commencé leur entraînement en septembre 2009. Les astronautes de l'ESA participent essentiellement au programme de l'ISS. Lorsqu'ils ne sont pas assignés à une mission, les astronautes qui restent au sol participent, cependant: ils prennent par exemple en charge les communications avec les équipages dans l'espace. Les astronautes de l'Europe, d'une façon générale, de plus, au sein de l'ESA, participent aux programmes de l'agence. Ils ont ainsi participé à la construction du module européen Colombus de la station spatiale et ils participent au développement de l'"Automated Transfer Vehicle" européen, l'ATV. Les relations publiques -ainsi les conférences- font également partie des tâches des astronautes

Website Manager: G. Guichard, site 'Amateur Astronomy,' http://stars5.6te.net. Page Editor: G. Guichard. last edited: 3/7/2016. contact us at ggwebsites@outlook.com
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