Les menaces potentielles de l'Univers contre la Terre
CONTENU - "Tutoriel-catastrophe" qui regroupe, chronologiquement, toutes les menaces qui nous viennent de l'Univers |
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Un phénomène nouveau est apparu dans la littérature astronomique au tournant du XXIème siècle: le "catastrophisme". Le catastrophisme est cette tendance des milieux astronomiques à faire état, avec insistance, des nombreuses menaces que l'Univers ferait peser sur la Terre. Dans les années 1970, cette tendance n'existait pas: la seule menace dont on connaissait l'existence, alors, était le fait que le Soleil avait vocation à devenir une "géante rouge", une étoile immense qui finirait par "frire" la Terre, en englobant l'orbite. On doit se demander si cette émergence des menaces dans les milieux astronomiques n'est pas à attribuer à des "erreurs de cap", au fait que les scientifiques, à certains embranchements des chemins de la connaissance, se sont involontairement fourvoyés sur des pistes de recherche sur lesquelles ils n'auraient pas dû s'engager. Des programmes militaires, par ailleurs, qui visaient à surveiller les explosions nucléaires ont aussi mené à plus d'intérêt dans ces domaines car des évènements cosmiques tels les astéroïdes géocroiseurs ou les explosions énergétiques de l'Univers amenaient des interférences. Une explication complémentaire est qu'on aurait à faire au développement d'une nouvelle mentalité collective au sein du monde des astronomes professionnels. Toute la mouvance néo-darwiniste des théoriciens des cordes, par ailleurs, ajoute au catastrophisme avec des scénarios spécifiques de destruction de la Terre par les forces de l'Univers (collisions entre planètes par perturbation des orbites via les irrégularités de celle de Mercure ou le passage proche d'une étoile, arrêt de la rotation de la Terre, la Terre délitée entre deux trous noirs, ou détruite de l'intérieur par un trou noir de petite taille qui proviendraient de la multitude des trous noirs créés au moment du Big Bang; disparition de la gravité, anti-matière, un strangelet formé de quarks haut et bas et étranges, la survenance d'une collision entre branes, ces éléments de la conception d'un Univers dans un cycle éternel). La liste suivante vous donnera froid dans le dos! Elle donne l'essentiel des menaces de type astronomique qui pèsent sur la Terre et que nous avons pu repérer. Et, attention! Il ne s'agit que des menaces que nous fournit gracieusement l'Univers. On n'y prend pas en compte d'autres menaces, nombreuses également, qui ont également fait surface dans les autres champs de la connaissance (météorologie, géologie, etc.). Dans l'avenir immédait, les menaces annoncées, qui se sont révélées inexactes, sont notées comme telles
Les scénarios les plus probables d'une catastrophe sur Terre
En dehors de la longue liste de menaces de type astronomiques qui suit, voici une liste des 5 causes (tirée du site Internet de FOXNews, janvier 2009) les plus probables qui résulteront en des destructions massives voire totales de la Terre...:
- l'impact d'un astéroïde de taille moyenne: on a la preuve qu'il y a déjà eu de nombreux impacts d'astéroïdes de taille moyenne, du style de celui qui, au début du 20ème siècle, avait, en Sibérie, détruit des milliers d'hectares de forêt. Ainsi un impact près de New-York vers 300 avt. J.-C., un dans le Canada oriental vers 11000 avant notre ère ou l'impact qui créa le célèbre Meteor Crater, aux Etats-Unis, il y a 50000 ans. De tels impacts ne peuvent causer que des catastrophes de type régional mais non global
- une éruption volcanique massive: sur une échelle de temps malheureusement inconnue, de gigantesques évènements de type volcanique -tels ceux qui eurent lieu, dans le passé, en Sibérie ou ceux qui créèrent le Deccan en Inde- amèneraient sans aucun doute à une extinction massive: de la lave est éjectée en énormes quantités sur près d'un millier de kilomètres et d'énormes quantités de gaz mortels, de fumée et de suie sont envoyés dans l'atmosphère. Le tout pendant des dizaines de milliers d'années. Des évènements de même type mais moins importants sont tout aussi dangereux. Le plus célèbre -et le plus susceptible de se produire- étant l'explosion de l'immense chambre magmatique située sous le parc du Yellowstone, aux Etats-Unis. Le "super-volcan du Yellowstone" tuerait probablement toute la population se trouvant entre les Montagnes Rocheuses et les Appalaches... Certains pensent que le super-volcan du Yellostone a déjà dépassé les limites d'une éruption car il exploserait tous les 600 000 ans et la dernière éruption a eu lieu il y a 640 000 ans. Les mêmes pensent aussi que l'explosion aurait des conséquences globales et n'affecterait pas seulement les Etats-Unis. De tels "super-volcans" sont au nombre de 6 sur la planète, dont 3 aux Etats-Unis (en plus de celui du Yellowstone, un se trouve à Long Valley, en Californie et un autre à Valles Caldera, au Nouveau-Mexique). De tels évènements volcaniques catastrophiques déclencheraient aussi des mouvements tectoniques majeurs. Par ailleurs une éruption volcanique moindre, mais majeure, pourrait avoir lieu d'ici une vie humaine depuis maintenant ou d'ici des centaines d'années et déclencher une "année sans été" pour certaines régions du monde
- une guerre nucléaire: bien que la fin de la Guerre Froide ait réduit les risques -aucune nation, aujourd'hui, ne dispose de l'arsenal nucléaire dont disposaient les Etats-Unis et l'URSS et qui pouvait déclencher un "hiver nucléaire", une nouvelle course aux armements entre de nouvelles "super-puissances" pourrait relancer le scénario. Une guerre nucléaire globale enverrait des tonnes de poussière, de fumée et de particules dans l'atmosphère, bloquant la lumière du Soleil et causant une destruction de masse. La retombée des particules radio-actives achèverait la destruction. Les particules envoyées dans l'atmosphère, de plus, détruiraient la couche d'ozone
- un trou noir s'approchant du système solaire: un tel passage déformerait les orbites des planètes du système solaire et les tractions gravitationnelles endommageraient gravement la Terre. L'ensemble du système solaire finirait par se retrouver en orbite autour du trou noir, jusqu'à ce que chaque objet soit finalement englouti... Certains, par ailleurs, craignent que des accélérateurs de particules puissants -ainsi le Large Hadron Collider récemment inauguré en Suisse- puisse générer un trou noir...
- le Soleil devient une géante rouge: le Soleil, d'ici 5 milliards d'années, va devenir une géante rouge, dont la taille finira par englober toutes les orbites de ses planètes, jusqu'à Mars. Le début des effets commencera à se faire sentir dès dans 1 milliard d'années: la chaleur du Soleil deviendra telle qu'elle altérera définitivement la biosphère
- A savoir aussi: une explosion gamma-rays située à 30 années-lumière et pointée dans notre direction, qui "grillerait" l'atmosphère et déclencherait des feux géants, une inversion des pôles qui obligerait à porter des lunettes et des casques protecteurs ou à ne pas sortir, des agents altérants la pensée et permettant de manipuler les cerveaux, des "strangelets" ou des "instabilités du vide" qui déchireraient l'espace-temps et qui résulteraient de certaines expériences scientifiques, des ordinateurs pensant, se répliquant d'eux-mêmes ou s'améliorant de façon récursive pouvant déclencher des désordres globaux ou prendre le contrôle sur les humains, une épidémie mortelle alors que l'on a oublié les méthodes basiques de stérilisation voire, enfin, une psychose Internet auto-destructrice sont quelques autres exemples de menace qui ne sont pas simple spéculation
La société plus que la nature? Une étude de l'université d'Oxford, en 2015, fait une liste des menaces potentielles contre la Terre par ordre de probabilité (de la moins susceptible de se produire à la plus possible); on notera que cette liste renvoie plus à des menaces sociétales que naturelles:
- un astéroïde de 5km de diamètre qui peut détruire la civilisation: 0.00013 percent
- l'intelligence artificielle prenant le contrôele du monde et éliminant les humains: 0-10%
- un supervolcan (hiver volcanique): 0.00003%
- effondrement écologique: probabilité inconnue
- mauvaise gouvernance globale probabilité inconnue
- effondrement global des systèmes humains probabilité inconnue
- épidémie globale: 0.0001%
- guerre nucléaire: 0.005%
- changement climatique extrême: 0.01%
- organismes créés de façon synthétique avec super-organismes inédits: 0.01%
- nanotechnologies: 0.01%
La liste, par ordre chronologique, des menaces provenant de l'Univers qui pourraient menacer la Terre
- 2012: du fait du cycle de la précession -qui dure 26000 ans- le Soleil semble s'aligner avec le centre de la Voie Lactée au moment du solstice d'hiver. Ce moment précis aura lieu le 31 décembre 2012. D'anciens textes aztèques étudiés par Charles Etienne Brasseur de Bourbourg, un prêtre français du XIXème siècle devenu archéologue, prédisent la fin du monde pour cette date. Traduite en un peu de science, ce point de vue résulterait en ce qu'une forme d'alignement galactique générerait des perturbations magnétiques qui amèneraient à un changement des pôles en l'espace de quelques jours voire de quelques heures. De plus, au lieu d'un changement strictement magnétique des pôles, le changement serait d'ordre géophysique: le manteau entier de la Terre se décalerait, déclenchant des tremblements de terre ou de massifs tsunamis (qui menaceraient les villes établies sur les côtes). Les questions concernant cette date sont également liées au fait que 2012 sera l'année du prochain maximum solaire (INEXACT)
- maintenant ou à une date indéterminée: une éjection coronale de masse importante venant du Soleil pourrait annihilier tous les réseaux de distribution d'électricité sur Terre et il faudrait des années de reconstruction. Les satellites seraient aussi atteints et une société de plus en plus interconnectée par Internet serait gravement touchée
- 2027: il y a 10% de probabilités qu'une tempête solaire se produise qui endommagera l'économie mondiale pour une valeur de dizaines de trillions de dollars; elle sera comparable à celle de 1859, l'une des plus fortes jamais enregistrée, qui fit tomber en panne tout le système télégraphique mondial
- d'ici 100 ans: un superflare du Soleil pourrait endommager notre civilisation technologique (un superflare se produit tous les quelques milliers d'années)
- 2036: un NEO (un "géo-croiseur", l'un de ces astéroïdes dont l'orbite présente le risque d'une collision avec la Terre -nous utiliserons essentiellement l'abréviation anglo-saxonne "NEO", "Near Earth Object", "objet passant près de la Terre"), qui sera déjè passé près de la Terre le 13 avril 2029 et aura eu sa trajectoire modifiée au cours de ce premier passage, présente le risque de frapper la Terre le 13 avril 2036. La modification de l'orbite, en effet, aura eu comme effet de placer l'objet sur une orbite sur laquelle il peut être transféré, à un point, sur une trajectoire heurtant la Terre. On en saura plus en 2013, lorsque la décision sera éventuellement prise d'envoyer une mission ayant pour but d'essayer de modifier la trajectoire du NEO
- 2600: selon le scientifique Stephen Hawking, la Terre devient surpeuplée et une consommation accrue d'énergie transforme la Terre en une boule de feu du fait de l'accroissement de la population et d'une consommation exponentielle. Il est favorable au voyage Starshot Breakthrough ` destination d'Alpha du Centaure et il met aussi en garde de la menace que représentent les robots, qui pourrait développer une volonté indépendante
- d'ici entre 100 ans et 1 milliards d'années: une conception veut que le champ magnétique de la Terre ne soit pas généré, comme on le pense, par un phénomène de dynamo mais par un système de fission nucléaire situé au centre de la planète. Ce "réacteur" naturel menacerait de s'arrêter par manque de "carburant"! La magnétosphère terrestre, à son tour, disparaîtrait, cessant de nous protéger contre les radiations solaires, lesquelles, de plus, finiraient par éroder complètement l'atmosphère même. on peut trouver plus de détails sur le sujet sur le site (en anglais) NuclearPlanet.com. Un astronome, retraité du Goddard Space Flight Center de la NASA, lui pense (voir l'article, de janvier 2003, en anglais: http://www.gsfc.nasa.gov/scienceques2002/20030103.htm) que, même si la magnétosphère venait à disparaître, l'atmosphère continuerait de protéger la Terre: elle ne serait complètement érodée par le vent solaire que sur une durée de quelques milliards d'années. L'astronome se fondait que le fait que Vénus, par exemple, continue d'avoir une atmosphère très épaisse bien que la planète n'ait pas de champ magnétique et que, de plus, elle est plus proche du Soleil que nous, ou que Mars aussi possède une atmosphère (quoique faible) mais qu'elle n'a pas de champ magnétique global et qu'elle n'a une gravité d'un-tiers celle de la Terre seulement
- 16 mars 2880: l'astéroïde 1950 DA, d'un kilomètre de diamètre, a une chance sur 300 (il s'agit là de la probabilité la plus forte; une autre estimation, plus basse, ne donne qu'entre 0 et 1 chance sur 300) de frapper la Terre. Le 16 mars 2880 sera un samedi. Une simulation par ordinateur réalisée en 2003 montrait que l'astéroïde frapperait dans l'Océan Atlantique, déclenchant des vagues de 120 m (400 ft) de haut sur la côte est des Etats-Unis et de 9 à 15 m (30-50 ft) sur les côtes européennes. L'astéroïde de la Tungouska qui avait frappé la Sibérie en 1908 mesurait entre 30 et 48 m (100 à 160 ft) de diamètre; cet astéroïde de 2880 mesure 1 km de diamètre! On réfléchit sur comment le détourner car on dispose de quelques centaines d'années devant nous. voir notre tutoriel "Les astéroïdes géo-croiseurs" sur les NEO en général; plus de détails sur l'astéroïde 1950 DA dans les archives du magazine (en anglais), "Science", 05/04/2002
- d'ici entre 2500 ans, ou à une date indéterminée: le champ magnétique terrestre s'inverse (le pôle magnétique nord devient le pôle magnétique sud et inversement) tous les 300 000 ans. La dernière inversion a eu lieu il y a 780 000 ans. Des études récentes montrent que le champ magnétique a faibli de 10% au cours des dernières 150 années et que le déplacement du pôle magnétique nord s'accélère. Cela, cependant, ne serait pas le signe de ce que le champ magnétique terrestre va disparaître temporairement puis s'inverser au cours des 2500 années qui viennent, mais plutôt qu'il est au début de ce qu'on appelle une "excursion": le champ magnétique s'inverserait et reviendrait à sa polarité actuelle rapidement, sur l'espace de 400 ans. De plus, le champ faiblirait pendant cette période. Ce qu'on appelle l'"anomalie de l'Atlantique sud" est une région où le champ magnétique terrestre est déjà faible, ce qui produit, d'ailleurs, des effets sur les satellites et sur l'atmosphère terrestre. L'"excursion" du champ magnétique terrestre aurait sans doute des effets sur le climat de la Terre et amènerait des changements écologiques globaux. Dans le cas d'une réelle inversion -laquelle dure pendant quelques milliers d'années- la magnétosphère serait affaiblie et ne nous protégerait plus des radiations du Soleil et des rayons cosmiques; on assisterait à une hausse des cas de cancer. Les spécialistes font également remarquer que la faiblesse de la magnétosphère est également concomitante de celle de l'héliosphère, la bulle magnétique du Soleil et du système solaire. Une inversion du champ magnétique ne laisserait pas la Terre sans protection des flares et des éjections coronales de masse. Un champ plus faible permettrait sans doute un accroissement de petite ampleur de la radiation solaire ainsi que la survenance d'aurores boréales à des latitudes plus basses, mais rien de dangereux. De plus, même avec un champ magnétique affaibli, l'atmosphère terrestre fournirait une protection contre les évènements solaires. On n'a jusqu'à présent retrouvé aucune preuve que le champ magnétique ait jamais totalement disparu dans le passé
- d'ici entre 3000 ans et plusieurs millions d'années: le Soleil, actuellement, dans la Galaxie, est dans un milieu galactique fin (avec 0,3 particules par cm3). D'ici 3000 ans, il pourrait entrer dans un milieu plus dense, à condition que nous rencontrions effectivement un ou deux nuages interstellaires qui sont situées entre le Soleil et Proxima du Centaure. Si nous "ratons" ces deux nuages, le problème se poserait de nouveau d'ici plusieurs millions d'années lorsque nous rencontrerions de nouveau un milieu interstellaire plus dense. L'"héliosphère", cette bulle protectrice du système solaire dans son entier, serait plus ou moins transformée, ainsi que la Terre plus ou moins directement menacée. Des pics de béryl, il y a 1,06 millions d'années et 33000 ans, montrent que l'environnement du Soleil, dans la Galaxie, a déjà été modifié par accroissement des rayons cosmiques, une explosion de supernova et la rencontre avec un environnement interstellaire de grande densité -mais de petite taille. D'autres traces de supernovas, plus anciennes, montrent qu'une explosion de supernova a eu lieu, il y a 5 millions d'années, à moins de 90 années-lumière ou que d'autres supernovas sont sans doute à l'origine du passage du Pliocène-Pléistocène. Ces explosions de supernovas ont eu lieu, de façon quasi-certaine, dans un nuage interstellaire dit "Sco-Cen", qui est un des éléments de notre milieu interstellaire local. Le nuage, alors, était plus proche de nous et il produisait des supernovas à un rythme important. Une étude récente montre que la "Bulle locale" -le milieu interstellaire actuel du Soleil- s'insère dans un ensemble de bulles et de tunnels qui ont été formés par des explosions de supernovas. L'élément essentiel de cet ensemble serait une "cheminée verticale d'aération" qui évacuerait de la Galaxie le gaz chaud. Et le Soleil serait juste au milieu de cette cheminée! Aussi, un mur de matériau plus dense se trouve devant nous, à 200 années-lumière mais les scientifiques ne savent pas si nous nous dirigeons dans cette direction, ou si nous nous en éloignons. L'expression en périodicité de temps de tous ces évènements, est de l'ordre d'entre 10000 et 100 000 ans, ou, aussi, 2 ou 3 fois tous les milliards d'anées. Quand le Soleil traverse un nuage de poussière interstellaire dense, cela déclenche une période de glaciation car ces gigantesques nuages moléculaires amènent de la poussière à s'accumuler dans l'atmosphère des planètes, dont la nôtre. Sur Terre, cela donne une couche de poussière dans la haute atmosphère, qui absorbe ou disperse la chaleur du Soleil mais qui, dans le même temps, laisse cependant la chaleur de la surface se dissiper dans l'espace interplanétaire. C'est cela qui serait à l'origine d'une glaciation accélérée et importante, le phénomène, de plus, s'accroissant en effet "boule de neige". Ainsi, il y a 600 à 800 millions d'années, au moins deux glaciations -sur un total de 4- ont été de ce type. Les rencontres avec des nuages interstellaires denses sont rares. Mais, cependant, même une rencontre avec un nuage modérément dense serait dévastateur pour la Terre: même si un tel nuage ne peut comprimer suffisamment la frontière de l'héliosphère pour l'abaisser jusqu'au niveau de l'orbite de la Terre -les particules de poussière continueraient d'être déviées- un important flux d'hydrogène, venant des nuages interstellaires, amènerait une augmentation très importante de la production de rayons cosmiques ionisés par le Soleil. De plus, comme le passage du Soleil dans cet environnement durerait jusqu'à 500 000 ans, la Terre, pendant ce temps, connaîtrait au moins une inversion du champ magnétique et, pendant une telle inversion, les rayons cosmiques ionisés peuvent pénétrer dans la magnétosphère, alors que, d'habitude, ils en sont déviés. Les rayons cosmiques, alors, détruiraient 40% de la couche d'ozone (et jusqu'à 80% au-dessus des pôles). Notons aussi que, dans le matériau interstellaire généré par les explosions de supernovas, on trouve de l'uranium 235 et 238. De nouvelles études, fin 2009, ont montré que les nuages interstellaires peuvent être, en fait, fortement structurés par des champs magnétiques. Si le Soleil venait à rencontrer, dans son parcours de la Galaxie, de tels nuages, cela compresserait encore plus l'héliosphère qu'elle ne l'est actuellement (du fait qu'un tel nuage, le "Local Fluff" se trouve à la frontière de l'héliosphère), permettant l'entrée dans le système solaire interne d'encore plus de rayons cosmiques, ce qui affecterait le climat de la Terre
- d'ici 7000 ans: les plateformes de l'Ouest de l'Antarctique fondent naturellement depuis 10000 ans (par rapport au moment de l'écriture de cette page). On pourrait alors, d'ici 7000 ans, avoir un niveau des mers qui se serait élevé de 4,8 m!
- d'ici 9800 ans: l'étoile de Barnard, une étoile au mouvement propre très rapide, se rapproche du Soleil et elle en devient l'étoile la plus proche: 3,8 années-lumière. Elle surclasse Proxima du Centaure (actuellement à 4,25 années-lumière). L'effet de cette plus grande proximité est inconnu. La mission Gaia de l'ESA a recensé en 2018 les trajectoires de plus de 7 millions d'étoiles semblables au Soleil : parmi elles, 9 vont s'approcher plus près du Système solaire que ne l'est Proxima du Centaure dans les 5 millions d'années qui viennent et 17 l'ont déjà fait dans le passé
- d'ici quelques milliers d'années: un nouvel âge glaciaire pourrait commencer vers l'an 10000 -et serait déjà actuellement engagé- du fait d'un cycle de l'orbite terrestre. L'âge glaciaire durerait au moins 90 000 ans, amenant des températures de 3°C plus froides qu'aujourd'hui. On pense que, de plus, un âge glaciaire pourrait commencer dès d'ici 2000 ans, amenant une baisse des températures de 0,5°C. Une autre date, donnée pour le prochain âge glaciaire, est d'ici 60 000 ans, le moins l'humanité se préoccupant de l'effet de serre, le plus cette date reculant dans le temps voire ne survenant pas sur un espace de 300 000 ans
- d'ici 27 000 ans: les variations cycliques de l'excentricité de l'orbite de la Terre amènent notre orbite à progressivement passer d'une cercle à une ellipse. Lorsque l'orbite est un cercle, il y a âge glaciaire, lorsqu'elle est une ellipse, il y a ère chaude. La prochaine phase circulaire est prévue pour dans 27 000 ans, amenant un âge glaciaire. Cette évolution est peut être à rapprocher de l'âge glaciaire évoqué précédemment
- d'ici 36000 ans: la naine rouge Ross 248 s'approche du Soleil (pas à moins de 3 années-lumière); les effets de ce passage ne sont pas inconnus
- d'ici 50000 ans: le taux d'étoiles passant suffisamment près du Soleil pour envoyer les comètes du nuage d'Oort dans le système solaire interne est d'une tous les 50000 ans en moyenne et ces étoiles passeraient à moins de 30 trillions de kilomètres (miles). L'effet de ces comètes nombreuses est inconnu
- d'ici 100 000 ans: les étoiles, dans le voisinage du Soleil, se déplacent à une vitesse moyenne de 30 km/s et elles sont espacées les unes des autres en moyenne de 5 à 6 années-lumière. Une étoile qui passerait trop près du Soleil pourrait expulser la Terre de l'orbite. La probabilité d'un tel évènement est d'1 sur 100 000 tous les 3,5 milliards d'années. La Terre deviendrait alors une planète isolée, errant dans l'espace interstellaire! Une étoile passe à moins de quelques années-lumière du Soleil tous les millions d'années, à moins de 900 milliards de km (560 milliards de miles) -soit près: 250 fois l'orbite de Pluton, soit 0,15 année-lumière) tous les 36 millions d'années (donc très souvent), et à moins de 3000 UA (75 fois l'orbite de Pluton, donc très près: 0,05 année-lumière!) tous les 400 millions d'années (donc relativement souvent). La plupart des ces étoiles susceptibles de passer ainsi près du Soleil sont des naines brunes. Le principal effet connu des ces passages est de perturber les comètes du Nuage de Oort et d'en envoyer en nombre dans le système solaire intérieur. Les impacts planétaires en résultant s'accroîtraient pendant des millions d'années. Une telle hausse de la présence de comètes dans l'intérieur du système solaire pourrait également être déclenchée par l'effet des marées gravitationnelles dues au zones de fortes masses de la Galaxie ou par l'entrée du Soleil dans une zone de forte densité (voir plus haut à "d'ici entre 3000 ans et plusieurs millions d'années". Un passage encore plus près du Soleil -vers 900 UA (un peu plus que la Kuiper Belt)- est improbable et n'a eu lieu qu'une fois depuis la création du système solaire. Depuis la naissance du Soleil, par ailleurs, nous avons déjà fait 20 orbites autour de la Galaxie...
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- d'ici une date indéterminée: WR 104, une étoile Wolf-Rayet située à 8000 années-lumière de nous pourrait exploser en supernova n'importe quand (de demain à dans 500 000 ans) et sa lumière et son sursaut gamma atteindraient la Terre (mais cela dépendra de la rotation de l'étoile). Le sursaut gamma causerait une hausse des radiations UVB de 50% et une perte d'un-quart de la couche d'ozone. Idem pour la double MY Camelopardalis, dont les deux éléments pourraient fusionner (elle se trouve à 13000 années-lumière de la Terre)
- d'ici une date indéterminée: une des planètes géantes gazeuses du système solaire pourrait enclencher un processus de fusion et devenir une étoile. On est sûr, cependant, que cela n'arrivera pas à Jupiter. Les planètes telles Jupiter et Saturne sont, d'une certaine façon, plus semblables au Soleil qu'à une planète comme la Terre et elles sont sans doute des types intermédiaires entre une étoile et une planète tellurique. Les températures au centre de Jupiter sont de 30 000°C alors qu'elles sont de 16 millions de degrés C au coeur du Soleil. Toutes les géantes gazeuses, sauf Uranus, continuent cependant d'émettre de l'énergie. Cela est dû au fait qu'elles se sont contractées sur elle-même au moment de leur formation et qu'elles continuent de le faire, sur un rythme plus faible. Uranus et Neptune, par ailleurs, ont attiré moins de gaz autour d'elles, lors de leur formation, que Jupiter et Saturne
- d'ici 1,35 million d'années: la naine rouge Gliese 710 (qui est actuellement à 64 années-lumière, dans la constellation du Serpent) passe à 2000 milliards de kilomètres du Soleil. A la magnitude -2.7 -l'équivalent de Mars à l'opposition- elle devient l'une des étoiles les plus brillantes du ciel. Le fait que, de toute façon, l'étoile sera passée dans le Nuage de Oort aura accru de 50% le nombre de comètes "tombant" vers le système solaire intérieur et 12 comètes visibles à l'oeil nu apparaîtront dans le ciel de la Terre chaque année (ceci pendant 3 à 4 millions d'années)
- d'ici 2 250 000 ans: les étoiles de la Grande Ourse appartiennent, pour l'essentiel, à un amas qui mesure 30 années-lumière par 18 et qui est situé à 75 années-lumière de nous. L'amas se déplace dans notre direction à 10 km/s, ainsi qu'un ensemble moins lié (d'un rayon d'une centaine d'années-lumière) d'une centaine d'étoiles. Notre Soleil même fait partie de ce dernier ensemble, étant situé aux frontières extérieures de celui-ci
- d'ici une date indéterminée: le Soleil, se déplaçant dans la Galaxie, pourrait rencontrer un amas globulaire. Les amas globulaires ont des orbites qui font qu'ils traversent le plan de la Galaxie. Il y a 200 amas globulaires dans la Galaxie et beaucoup se concentrent près du centre de la Galaxie. La distance moyenne entre les étoiles, au sein d'un amas globulaire, n'est que de quelques dizièmes d'année-lumière (la distance est de 5 à 6 années-lumière dans l'environnement galactique habituel et de 2 à 3 dans un amas ouvert). Le passage des amas globulaires dans le plan de la Galaxie, de plus, entraîne l'effondrement gravitationnel des nuages de gaz, amenant à la formation d'étoiles
- d'ici 5 millions d'années: l'amas Collinder 399 (constellation du Petit Renard), qui contient 40 étoiles, passe près du Soleil. Selon les données Hipparchos, il est possible que cet amas ne soit en fait qu'un regroupement d'étoiles en perspective et non un amas. L'amas, cependant, est lié à 10 autres amas d'étoiles, dont les Pléiades et tous ont le même mouvement. Un au moins de ces amas pourrait se diriger dans notre direction. Les amas ouverts, avec le temps, tendent à se défaire (les Pléiades, ainsi, auront été dispersées d'ici 250 millions d'années; les amas se défont en des centaines de millions d'années (certains amas ouverts, rarement, peuvent atteindre des âges de près d'1 milliard d'années))
- d'ici une date indéterminée: les magnétars, ces étoiles à neutrons dotées d'un champ magnétique exceptionnel connaissent des "tremblements de terre" significatifs à leur surface. Bien que d'une taille minuscule par rapport à la taille de l'étoile, ces évèneemnts peuvent causer des dommages à la magnétosphère comme cela a été démontré lorsqu'un tel évènement a eu lieu à 50000 années-lumière de nous. Une explosion se produisant à moins de 10 années-lumière de nous, de plus, détruirait la couche d'ozone. Le magnétar le plus proche de nous est às 13000 années-lumière. On ne connaît que 32 magnétars dans la Galaxie mais ils pourraient être plus nombreux
- d'ici 20 millions d'années (ou à une date indéterminée): un trou noir de taille intermédiaire, reste d'une galaxie naine absorbée par la Galaxie pourrait se trouver sur le chemin du Soleil
- d'ici 26 millions d'années (ou plus tôt): il se pourrait que les collisions avec des NEO de taille importante, telles celles qui ont déclenché des extinctions de masse sur Terre, aient lieu tous les 26 millions d'années. La dernière a eu lieu il y a 70 millions d'années lorsque les dinosaures ont disparu, il se pourrait, ainsi, que nous ayions largement dépassé les limites de probabilité... Certains pensent que la survenance de ces vagues de grands astéroïdes serait déclenchée par une étoile associée au Soleil, sombre, distante, laquelle perturberait, à intervalle régulier, les comètes du Nuage de Oort, en envoyant dans le système solaire intérieur. Une autre théorie pense que cette survenance serait due au fait que le système solaire, dans son ensemble, à intervalles réguliers, passe dans le plan de la Galaxie, y entrant puis en sortant, vers le haut ou vers le bas. Cette dernière possibilité, de plus déclencherait surtout le mouvement, vers l'intérieur du système solaire, de comètes qui auraient perdu leur glace d'eau par évaporation et qui donc seraient largement non-détectées et sombres. Ce seraient de telles comètes qui auraient créé les cratères d'impact que l'on trouve sur la Terre et non pas des NEO
- d'ici 30 millions d'années: ce qu'on appelle le "Nuage de Smith" (en anglais, le "Smith's Cloud") a vraisemblablement quitté les régions extérieurs du disque galactique il y a 70 millions d'années et il revient vers la Galaxie; on pense qu'il rencontrera celle-ci d'ici 30 millions d'années, déclenchant vraisemblablement une explosion spectaculaire de formation stellaire (possédant peut-être suffisamment de gas pour fabriquer 2 millions d'étoiles). La région concernée devrait être le bras de Persée (ce qui n'est pas loin du système solaire); l'aspect de la Voie Lactée pourrait aussi en être affecté
- d'ici 35 millions d'années: l'amas ouvert IC 4665, qui contient 30 étoiles, sans doute lié à Collinder 399 (voir ci-dessus), passe près du Soleil
- d'ici 50 millions d'années: un nouveau continent unique, semblable à l'antique Pangée, apparaît, du fait de la tectonique des plaques. Et, d'ici 250 millions, il n'existerait plus sur Terre qu'un seul continent unique, entouré d'eau
- d'ici 100 millions d'années: au fur et à mesure que le Soleil veillit, sa luminosité s'accroît (voir plus loin à "d'ici quelques centaines de millions d'années"). Le processus accroît l'effet de serre sur Terre. La Terre commence déjà de subir un accroissement important des températures. Par ailleurs, du fait de l'attraction gravitationnelle de la Lune, la durée du jour, sur Terre, est passée à 24h et 38mn
- d'ici 100 ou 200 millions d'années (ou à une date indéterminée): il se pourrait que les sursauts gamma ("gamma-ray bursts", "GRB" en anglais) soient des jets d'une immense énergie liés à des explosions supernovas. Ils peuvent survenir aussi dans notre Galaxie et ils pourraient ainsi frapper la Terre, déclenchant une extinction de masse. Le flux des rayons gamma à haute énergie détruirait l'ozone terrestre et permettrait ainsi aux radiations ultra-violet mortelles d'atteindre la surface, déclenchant une épidémie mondiale de cancers et de maladies diverses. Pour être dommageables, de telles explosions devraient avoir lieu vers 1000 années-lumière de la Terre et un des rayons d'énergie être dirigé dans notre direction. Une telle probabilité se produit tous les 100 à 200 millions d'années. Mais des radiations gamma sont émises par d'autres phénomènes astronomiques, ainsi les quasars de forte puissance et même les sursauts gamma ayant lieu dans des galaxies autres que la nôtre pourraient être dangereuses. Les sursauts gamma se produisent presque chaque jour et sont si puissants qu'on peut les repérer jusqu'à des milliards d'années-lumière. Un sursaut gamma affecterait la Terre de la même manière qu'une supernova mais à beaucoup plus grande distance et à condition que l'un de ses jets soit pointé vers nous. Les astronomes pensent qu'un sursaut gamma serait dommageable à la Terre depuis 10000 années-lumière seulement et qu'une telle explosion se produirait tous les 15 millions d'années en moyenne. Comme pour ce qui est des impacts d'astéroïdes, la Terre a vraisemblablement connu de tels sursauts gamma au long de sa longue histoire. plus de détails sur les sursauts gamma
->Quelques données scientifiques complémentaires sur les évènements stellaires énergétiques qui peuvent constituer une menace pour la Terre
Dans le cadre d'un programme de la NASA (le "Exobiology and Evolutionary Biology Program"), l'université de Topeka, dans le Kansas, va entamer, à partir de 2009, une étude globale de tous les évènements énergétiques de type stellaire qui peuvent représenter une menace pour la Terre. L'équipe de chercheurs prévoit d'étudier les évènements suivants:
. les supernovas: deux ou trois explosent dans la Galaxie par siècle et les radiations peuvent être dommageables dans un rayon de 10 années-lumière
. les sursauts gamma (en anglais "gamma-ray bursts" ou "GRB") de longue durée: ces flux de rayons gamma, générés par des supernovas extrêmement puissantes, sont 10 fois plus énergétiques que le flux de celles-ci et sont émis dans l'axe polaire de l'étoile. Leur rayon de nuisance est de l'ordre de 6500 années-lumière. Leur taux d'occurrence dans notre Galaxie varie avec le temps; il aurait pu s'accroître dans le passé du fait que la Galaxie a absorbé des galaxies plus petites, lesquelles étaient moins riches en éléments lourds -une des conditions de leur existence. De cette époque pourraient dater des "bombes à retardement" stellaires. On pense que de telles explosions se produisent, en moyenne, tous les 10 millions d'années
. les sursauts gamma de courte durée: on pense qu'ils résultent de la fusion entre deux étoiles à neutrons; ils produisent moins d'énergie que les précédents mais l'énergie est composée d'une plus grande partie de rayons-gamma à haute énergie. Les sursauts gamma de courte durée surviennent, statistiquement, plus fréquemment dans les galaxies matures, comme la nôtre, car les étoiles à neutrons y sont plus nombreuses
. les "soft gamma-ray repeaters" ou "SGR" (en français: "explosions gamma-ray douces à phénomène répétitif") proviennent d'étoiles à neutrons dont la surface super-dense se craquèle. La distance à laquelle l'explosion peut produire des dommages n'est que de 10 années-lumière. En 2004, un SGR qui avait explosé à 50000 années-lumière de la Terre a été capable de perturber la circulation des ondes radio. Le taux de survenance de tels évènements est encore inconnu
- d'ici 200 ou 300 millions d'années: un grand et dense nuage de matière situé autour du centre de la Galaxie s'accroît en densité. Cela déclenche une vague tès importante de formation d'étoiles. Ces étoiles explosent en supernovas à un rythme très important (une supernova par an). Les explosions, cependant, seront trop éloignées de la Terre pour être visibles à l'oeil nu. Cet évènement pourrait transformer la Galaxie en une galaxie semblable à la galaxie M82. Nous deviendrions une galaxie de type Ir-II (une galaxie irrégulière de type II). M82 a commencé un tel épisode de formation accélérée d'étoiles il y a entre 20 et 50 millions d'années. De tels épisodes, dans les galaxies -dont la nôtre- ont lieu tous les 500 millions d'années du fait que le gaz est naturellement attiré vers le centre des galaxies. Le trou noir supermassif de la Galaxie devrait aussi, alors, déclencher deux jets polaires. Cet épisode, d'une façon générale, ne devrait pas cause de dommage à la Terre même si un accroissement important des émissions de rayons X serait potentiellement dangereux pour toute planète proche de, ou sur la ligne de l'émission
- d'ici 230 millions d'années: un trou noir stellaire passe à plus de 1000 années-lumière de la Terre. Cela ne devrait représenter aucun danger (mais les astronomes, d'une façon générale, n'excluent pas qu'une collision puisse avoir lieu entre une étoile et un trou noir stellaire). Ce trou noir est actuellement dans le plan de la Galaxie, entre 6000 et 9000 années-lumière de nous. Quelque 1 million de trous stellaires semblables à celui-ci se déplacent dans la Galaxie. Les trous noirs stellaires pourraient être le stade ultime d'une explosion d'une supernova. D'autres objets potentiellement dangereux peuvent se trouver à des distances d'aux alentours de 3000 années-lumière du système solaire, tels des pulsars, des mini-quasars ou des restes en expansion de restes de supernovas. Un trou noir de masse stellaire passant près de l'orbite de Neptune pourrait modifier de façon significative l'orbite de la Terre. Le nombre impressionnant de 100 millions de trous noirs isolés se trouvent vraisemblablement dans la Galaxie et potentiellement beaucoup plus près que celui qu'on pense être le plus proche de la Terre, à moins de 3000 années-lumière. Tout passage d'un de ces trous noirs pourrait détruire la Terre ou déloger des NEO de leur orbite et les envoyer dans notre direction
- d'ici 235 millions d'années: un groupe d'étoiles atteint notre système solaire. Ces passages peuvent déclencher des conséquences gravitationnelles dans les comètes du nuage de Oort voire d'autres effets gravitationnels sur le Soleil et son système
- d'ici une date indéterminée: des lieux de matière noire à haute densité pourraient exister dans la Galaxie. Si la matière noire est du type WIMP (voir le tutoriel "La distribution de la matière dans l'Univers"), le passage de la Terre dans un tel environnement déclencherait des mutations génétiques (cancers, etc.) et du volcanisme (le coeur de la planète étant chauffé. L'extinction du Permien-Triassique, de façon intéressante, il y a 250 millions d'années, pourrait avoir inclus un tel passage et les évènements se seraient alors déroulés en deux phases: la matière noire, d'abord, aurait agi de façon rapide sur les êtres vivants puis les résultats géologiques de la matière noire WIMP se seraient produits. Il se pourrait également que l'extinction du Dévonien -il y a 364 millions d'années- ait également été une extinction de ce type
- d'ici quelques centaines de millions d'années: du fait que la luminosité et la chaleur du Soleil continuent de s'accroître, et du fait de l'effet de serre corrélatif qui se développe sur Terre, la température est accrue, sur Terre, de dizaines de degrés. voir aussi ci-dessous à "d'ici 1 milliard d'années)
- d'ici 250 millions d'années: un ré-assemblage des continents et la luminosité du Solel qui continue de s'accroître déclenchent une extinction de masse de la vie végétale et animale
- d'ici 500 millions d'années: l'humanité, les animaux et les plantes ont disparu de la Terre. La luminosité accrue du Soleil empêche désormais ces formes de vie sur Terre...
- d'ici environ 300 millions d'années: un groupe, lâche, d'étoiles passe à proximité du système solaire, occasionnant de potentielles perturbations gravitationnelles
- d'ici 670 millions d'années: si une supernova venait à exploser à 26 années-lumière de la Terre, l'évènement générerait des dommages. Un tel évènement a lieu tous les 670 millions d'années. Les rayons gamma qui atteindraient la Terre, éroderaient, en un an, 47% de la couche d'ozone. La biosphère subirait des dommages significatifs et durables. Pendant 10 ans après l'explosion - et bien que la couche d'ozone ait retrouvé son niveau antérieur- la Terre subirait encore un bombardement de rayons cosmiques gamma. Il est possible que ce soit de tels évènements supernova, proches de nous, qui aient été à l'origine d'une ou de plusieurs des extinctions de masse qui ont eu lieu sur Terre au cours des dernières centaines de millions d'années (voir aussi, plus haut à "d'ici entre 3000 ans et plusieurs millions d'années"). Les principales extinctions de masse sont celles: de l'Ordovicien (il y a 440 millions d'années; 2/3 de toutes les espèces); du Dévonien (il y a 360 millions d'années; 60% de toutes les espèces); du Permien-Triassique (il y a 250 millions d'années; 90% de toutes les formes de vie); du Triassique (il y a 220 millions d'années; la moitié de toutes les espèces); du de l'évènement du Crétacé-Tertiaire (il y a 65 millions d'années; fin des dinosaures; destruction de la moitié de toutes les autres espèces). L'extinction de l'Ordovicien pourrait avoir été due à une supernova qui aurait explosé à 10000 années-lumière de la Terre (l'atmosphère fut alors dégradée par les radiations gamma et elle laissa passer les ultra-violets du Soleil; l'atmosphère devint sombre, ce qui déclencha un âge glaciaire). Etant donné l'immensité de l'Univers et les longs intervalles entre les supernovae, les astronomes sont certains qu'aucune étoile menaçante de ce type n'est suffisamment proche de la Terre pour présenter un danger. En moyenne, une ou deux supernovae explosent dans la Galaxie chaque siècle. Seules celles qui exploseraient à moins de 50 années-lumière occasionneraient des dommages. Le rayonnement X et rayons-gamma éroderaient la couche d'ozone. Dans certains longueurs d'onde, un accroissement de seulement 10% des ultraviolets atteignant la surface suffirait à causer la mort de certains organismes, dont le phyto-plancton, qui se trouve proche de la surface des océans. Comme ces organismes sont à la base de la production de l'oxygène de la Terre et aussi de la chaîne alimentaire marine, une perturbation significative pourrait, par un effet en cascade, se transformer en problème planétaire
- d'ici 750 millions d'années: la galaxie naine du Sagittaire est ingérée par la Galaxie. L'évènement, d'une certaine façon, est semblable à une collision de galaxies
- d'ici 1 milliard d'années: les "galaxies actives" sont des galaxies qui forment des étoiles à un taux important. Certaines d'entre elles peuvent fusionner. Un grand nombre de fusions qui doivent se produire d'ici 1 milliard d'années sont localisées à moins de 650 millions d'années-lumière de nous. Les conséquences de fusions de galaxies actives sont inconnues
- d'ici 1 milliard d'années: le Soleil, maintenant, a une luminosité 11% supérieure à celle d'aujourd'hui. Cela rend la Terre inhabitable. L'effet de serre devient un effet de serre humide car tous les océans sont transformés en vapeur d'eau. Par ailleurs, du fait de l'attraction gravitationnelle de la Lune, le jour terrestre vaut maintenant 30h et 23mn
- d'ici 2 à 3 milliards d'années: l'influence gravitationnelle de la Lune modifie la précession des équinoxes et donc une plus grande inclinaison de l'axe des pôles de la Terre (donc un changement climatique)
- d'ici 3,5 milliards d'années: le Soleil est 40% plus lumineux qu'aujourd'hui. Les derniers océans s'évaporent; la Terre devient semblable à Vénus
- d'ici entre 1 et 4 milliards d'années: la Galaxie pourrait entrer en collision avec la Grand nuage de Magellan lequel prendrait la direction du centre de notre galaxie, un évènement qui se déroulerait sur des milliards d'années. Le mouvement pourrait réveuiller le trou noir galactique et notre Soleil pourrait faire partie du petit nombre d'étoiles qui seraient éjectées de la Galaxie. Celle-ci absorberait le Grand nuage de Magellan tout en conservant sa structure spirale (bien que l'intérieur de celle-ci deviendrait fouillis). La collision pourrait aussi réveiller des trous noirs dormants ou déclencher des radiations cosmiques sans compter envoyer du gaz et des étoiles dans le trou noir supermassif au centre de la Galaxie, le faisant s'accroître de 8 fois sa taille voire le transformant en quasar. Les spécialistes pensent cependant que tout risque pour la vie sur Terre est "très improbable"
- d'ici entre 3 et 4 milliards d'années: il y a 1% de chances qu'une perturbation des orbits du système solaire puisse mener à une collision entre la Terre, Mercure, Mars ou Vénus. Le risque serait déclenché par Mercure: il y a en effet 1% de chances que l'élongation de l'orbite de la planète s'accroisse du fait de l'interaction gravitationnelle de Jupiter. Mercure, alors, serait expulsé du système solaire, ou entrerait en collision avec le Soleil ou avec Vénus pour le moins. Le pire des scénarios -mais qui est également le moins probable en termes de statistiques- ferait que la perturbation de l'orbite de Mercure modifierait l'ensemble du système solaire intérieur. La Terre, alors, entrerait en collision avec Mercure, Mars ou Vénus. La déstabilisation de Mercure déstabiliserait Mars, qui viendrait frôler la Terre et Vénus serait ensuite déstabilisée et viendrait s'écraser contre la Terre. Mars, de plus, pourrait être expulsé du système solaire. Cette évolution est due à l'instabilité naturelle des orbites dans tout système solaire: les orbites, lentement, au long de millions d'années, évoluent du fait des interactions gravitationnelles. Le fait, par ailleurs, que le Soleil évoluera pour devenir une géante rouge -et perdra donc de sa masse- ajoutera à l'évolution des orbites, sur une durée de vers 7 milliards d'années. Les rencontres entres les planètes intérieures perturbées et les géantes du système solaire -comme Jupiter- pourraient aussi faire que les planètes se retrouveraient sur des orbites entièrement nouvelles. On trouve des preuves de telles évolutions sur le long terme dans les exo-systèmes solaires que l'on observe autour des autres étoiles. Enfin, les scientifiques pensent que la relativité générale agit aussi sur l'évolution des orbites. Ces collisions entre planètes mèneraient à la formation de planètes entièrement nouvelles
- d'ici entre 5 et 7 milliards d'années: le Soleil est devenu une géante rouge; la température, sur Terre, est de 100°C (212°F) avec des vents de 10000 km/h (6200 miles/h). La Terre finit par être entièrement détruite car son orbite finit par se retrouver à l'intérieur du Soleil. La Terre, au cours du processus d'expansion du Soleil en une géante rouge, pourrait même, du fait du passage d'une étoile proche, être expulsée, avec une probabilité de 1 sur 100000, du système solaire. Le Soleil, par ailleurs, pourrait commencer d'expulser une nébuleuse planétaire; celle-ci, se déplaçant à 24 km/s (15 miles/s), nous atteindrait en 70 jours. Deux auteurs -Fred Adams et Gregory Laughlin (ce dernier de la NASA)- ont proposé une méthode qui vise à graduellement accroître l'orbite de la Terre de 50% en quelques milliards d'années, compensant ainsi, progressivement, la croissance du Soleil en une géante rouge. On dévierait, avec des rétro-fusées, l'orbite d'un astéroïde ou d'une comète (les deux mesurant vers 100 km de diamètre) -qui seraient sur une orbite les menant déjà vers la Terre- de façon à ce que le corps frôle la Terre. Cela produirait un effet semblable à celui d'un passage assisté par gravité pour un satellite: l'orbite de la Terre serait légèrement éloignée du Soleil (de l'ordre de plusieurs kilomètres). L'astéroïde ou la comète repartiraient ensuite vers leur aphélie, vers Jupiter et Jupiter, y retrouvant de l'énergie cinétique. On répéterait l'opération tous les 6000 ans. Ce passage, cependant, serait dangereux: nous pourrions y perdre la Lune... et, de plus, il faudrait ensuite reculer Mars de façon à pouvoir augmenter l'orbite de la Terre. Le passage d'un corps de 100 km de diamètre, par ailleurs -soit 10 fois l'astéroïde responsable de la disparition des dinosaures- se ferait à une distance de seulement 16000 km (10000 miles), présentant des risques évidents de collision... Certains, à propos de cette question, pensent que le Soleil, dans le processus de devenir une géante rouge, perdrait, d'une certaine façon, un peu de sa gravité -par perte de masse- laissant la Terre s'éloigner peu à peu d'elle-même (le Soleil pourrait perdre jusqu'à 20% de sa masse). Un dernier danger lié au processus de transformation du Soleil en géante rouge réside dans le fait qu'un trou noir stellaire pourrait se former. On notera enfin, sur cette question, que la transformation du Soleil en géante rouge amènera aussi à ce que la Lune verra sa distance à la Terre décroître fortement, jusqu'au moment où, trop près de la Terre, elle sera détruite par les forces gravitationnelles
- d'ici 5 milliards d'années (entre 6 et 8 milliards d'années): la Galaxie entre en collision avec M31, la galaxie d'Andromède. Le principal danger d'une telle fusion réside dans le fait de la fusion des trous noirs galactiques, qui déclencherait des ondes de choc, des radiations et des ondes gravitationnelles. Les deux galaxies se transformeraient finalement en une géante elliptique. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la rencontre ne serait pas directement dangereuse pour les étoiles et les planètes (même s'il demeure un risque que la Terre soit soit éjectée de son orbite et finisse, isolée, dans l'espace interstellaire voire intergalactique, soit soit propulsée en direction du trou noir galactique et y soit détruite; une conséquence peu probable mais cependant légèrement possible serait que le Soleil soit expulsé de la nouvelle galaxie ou que l'orbite terrestre soit perturbée par le passage proche d'une autre étoile): il y a en effet suffisamment d'espace entre les étoiles pour éviter que les étoiles n'entrent elles-mêmes en collision. Les étoiles entrent rarement en collision mais lors de la fusion, de forts effets gravitationnels engendrent de nouvelles structures avant de parvenir, après des millions d'années, à un état stable. Un autre danger, cependant, résulterait, de toute façon de l'apparition d'autres phénomènes énergétiques tels l'accroissement de la formation d'étoiles et une débauche de supernovas. Le mouvement de la galaxie d'Andromède dans notre direction a commencé il y a 2 milliards d'années.
La fusion de deux galaxies, de plus, peut voir le trou noir galactique supermassif résultant expulsé de la galaxie résultante. Il se déplace alors dans l'espace intergalactique à des vitesses de l'ordre de 9,6 millions de km/h (6 millions de miles/h). La galaxie résultante manque ainsi d'un trou noir galactique supermassif. Des études récentes, par ailleurs, montrent que la galaxie du Triangle pourrait être en collision avec M31 à l'époque de la collision avec la Galaxie. La galaxie du Triangle était déjà venu frôler M31 il y a 3 milliards d'années, selon un cycle de 3 milliards d'années, et avait vu certaines de ses étoiles arrachées (celles-ci se trouvent maintenant dans M31 et la forme de cette dernière a été légèrement modifiée lors de la collision). Ces mêmes études semblent dire que la collision M31-la Galaxie aura lieu dès dans 3 milliards d'années et une fusion définitive des deux galaxies d'ici 15 milliards d'années. Les étoiles dans les galaxies disposent d'un espace propre d'aux alentours de 950 millions de milliards de km (590 millions de milliards de miles), ce qui limite ainsi les risques de collision. L'essentiel que ce que ressentirait le système solaire, cependant, consisterait en effets gravitationnels et serait éjecté soit vers l'extérieur de la Galaxie (sur une "tidal tail", littéralement "queue de marée gravitationnelle", formée d'une succession d'étoiles expulsées lors de la collision), soit vers l'intérieur, en direction du noyau. Une collision entre deux galaxies se déroule sur plusieurs centaines de millions d'années et, au moment de la collision, les galaxies se déplacent à des vitesses de l'ordre de plusieurs centaines de milliers de km/h. Les bras externes de la Galaxie et de la galaxie d'Andromède devraient être déformés par de fortes marées gravitationnelles; les astronomes pensent qu'il y a 12% de chance que notre système solaire soit poussé dans la traînée gravitationnelle de la Galaxie et 3% seulement qu'il s'installe dans la galaxie d'Andromède proprement dit. Des marées gravitationnelles ultérieures accroîtront à 30% les chances que le système solaire soit éjecté. Finalement, après 7 milliards d'années, la fusion entre les deux galaxies sera terminée et le résultat en sera une galaxie elliptique géante au centre duquel un fort processus de formation d'étoiles se sera engagé, en faisant une "starbust" galaxie; elle possèdera un trou noir en son centre. De telles interactions violentes pousseront le Soleil, dans tous les cas dans le halo de l'elliptique, ce qui, finalement, pourrait être un environnement sûr puisqu'éloigné de toute radiation résultant des phénomènes
- d'ici 10 milliards d'années: les galaxies du Groupe Local fusionnent pour former une galaxie elliptique géante (le "Groupe Local" est l'ensemble des galaxies les plus proches de la nôtre). Les amas globulaires des galaxies survivent à la fusion. Il y a aussi fusion des trous noirs galactiques. Ces fusions des trous noirs déclenchent des ondes de choc et des radiations dangereuses
- d'ici 10 à 20 milliards d'années: l'Univers, du fait de l'arrêt de l'effet de l'énergie noire, pourrait s'effondrer sur lui-même (on parle de "Big Crunch", par opposition au Big Bang). Toute forme de matière et de vie est anéantie
- d'ici 20 milliards d'années: une théorie récente, dite théorie du "Big Rip" énonce l'idée que l'énergie noire va, au contraire de la théorie du Big Crunch, continuer de s'accroître, à l'infini et à un rythme toujours accru. Cela finira par détruire -par déstructuration- tout ce qui est fondé sur la gravité, et ce jusqu'au niveau des atomes! L'Univers, ainsi, se terminerait dans 20 milliards d'années et le début de la destruction commencerait 1 milliard d'année avant le Big Rip proprement dit: toutes les galaxies, alors, se seront définitivement éloigné de nous et ne seront plus visibles. 60 millions d'années avant le Big Rip, ce serait notre Galaxie qui serait détruite. 3 mois avant, ce serait le système solaire, puis 30 minutes avant, la Terre exploserait. Puis les atomes eux-mêmes, puis les noyaux des atomes finiraient par être détruits. Un tel évènement se fonde donc sur ce qu'est réellement l'énergie noire et la matière noire et sur la gravité et le concept de constante cosmologique. Une équipe du télescope spatial Chandra, de la NASA, a poussé l'idée plus loin bien qu'ayant trouvé l'énergie noire relativement plus stable que pensé. Le Big Rip, ainsi, n'aurait pas lieu, au moins, avant les prochaines quelques dizaines de milliards d'années
- d'ici 50 à 100 milliards d'années: certains pensent que les galaxies de l'Univers s'éloignent de nous à un rythme toujours plus important. D'ici 50 à 100 milliards d'années, leur vitesse finirait par dépasser la vitesse de la lumière et atteindre un "event horizon" -un "horizon évènementiel", justement délimité par ce seuil. Ces théories pensent que, dès aujourd'hui, nous ne pouvons déjà plus voir les galaxies d'un redshift 2 (celles qui se trouvent à 6-7 milliards d'années-lumière). Lorsqu'elles atteignent leur horizon évènementiel, les galaxies ne laissent derrière elles qu'une image d'elles "gelée" dans le temps. Cette image, ensuite, s'évaporerait. Les galaxies qui sont proches de la nôtre (ou gravitationnellement liées àe elle) -cela concernerait un millier de galaxies- ne participeraient pas à cette fuite générale des galaxies
- d'ici 26 ou 52 milliards d'années (ou d'ici 50 ou 80 milliards d'années): la Galaxie -notre galaxie- avec le Groupe Local fusionne avec l'amas de galaxies de la Vierge. L'évènement génère des évènements énergétiques du fait des collisions entre galaxies
- d'ici 27 milliards d'annés: l'expansion de l'Univers fait que les amas de galaxies proches de nous (ainsi l'amas de la Vierge, par exemple), s'éloignent de nous et, finalement, disparaissent de notre vue
- d'ici 100 milliards d'années: du fait des interactions gravitationnelles entre la Terre et la Lune, le jour sur Terre est long, maintenant de 47 jours! La rotation de la Terre et de la Lune sur elles-mêmes et la révolution de la Lune autour de la Terre sont maintenant égales
- d'ici 244 milliards d'années: la Galaxie, avec le Groupe Local, se dirige vers une région appelée le "Grand Attracteur" ("Great Attractor" en anglais). Cette région se trouve à 300 millions d'années-lumière, vers l'amas ACO3627 (ou amas de la Règle). Lorsque nous y parviendrons, le fait que de nombreuses autres galaxies y auront également migré, déclenchera de nombreuses collisions entre galaxies, donc de nombreux évènements énergétiques
- d'ici 1 quinquadragintillion d'années: (10 suivi de 138 zéros): si la masse du boson de Higgs -125 gigaelectronvolts- venait à être modifiée, une bulle d'énergie négative en expansion, au sein de laquelle toutes les lois de la physique seraient perturbées, entrerait en expansion et croirait en taille jusqu'à finalement absorber l'Univers
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