CONTENU - Un point utile sur ce qu'il faut penser des "Objets Volants non Identifiés" |
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Les OVNI -"objets volants non identifiés"- désignent, dans la culture populaire de langue française, des objets volants pouvant être assimilés à des êtres ou des civilisations extraterrestres. Le terme a évolué aujourd'hui en "PANs" -"phénomènes aérospatiaux non identifiés", les Anglo-saxons, eux, continuant de s'en tenir à "UFOs" -"unidentified flying objects"
Les premiers rapports faisant état d'objets aériens non-identifiés semblent dater de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque des pilotes américains rapportèrent avoir vu des objets brillants qui suivaient leurs avions. Certains de ces objets, par ailleurs, semblent avoir consisté, de toute façon, en les toutes premières observations de fusées V1 et V2 allemandes que, jusque là, les pilotes n'avaient jamais vues. Mais la question des OVNI proprement dite -les UFOs, en anglais- commença réellement en 1947. Le 24 juin 1947, Kenneth Arnold, un pilote des services de sauvetage, vit 9 disques volants au-dessus de l'Etat de Washington alors qu'il recherchait un avion qui s'était écrasé. Cette observation déclencha alors toute une vague de visions d'OVNI. L'affaire célèbre du crash de Roswell en fit partie. Cette année-là, du 17 mai au 12 juillet, 16 observations d'objets volants non identifiés eurent lieu. En 1948, l'U.S. Air Force -les forces aériennes américaines- mirent en place une enquête secrète: le "projet Saucer", ou "projet Sign". En février 1949, un rapport fit état de ce que 20% des observations d'objets volants non identifiés restaient bien inexplicables et le rapport appuyait l'idée que des enquêtes plus approfondies fussent menées. Un nouveau projet, public et faisant partie des relations publiques de l'Armée de l'Air, le "projet Grudge", suivit. Il devait "persuader le public que les OVNIS n'avaient rien d'anormal ni d'extraordinaire"; les officiels de l'US Air Force intervinrent sur les télévisions et les radios pour contredire les rapports concernant les OVNI, les attribuant à des planètes, météores voire de grands orages de grêles et démontrer que les OVNI n'avaient rien de dangereux ni d'extra-terrestres. Ces efforts, cependant, n'apaisèrent que peu le public. Finalement, on arriva à un ralentissement du programme car rien n'allait dans le sens que les OVNI puissent avoir un lien avec de quelconques armes étrangères et donc représenter un danger pour la sécurité des Etats-Unis. L'U.S Air Force, par ailleurs, comprenait que l'intérêt qu'elle montrait pour le phénomène ne faisait en fait que contribuer à ce le public croie en ces objets. Tout cela n'empêchait pas que les observations d'OVNI continuent
Une nouvelle vague d'observations eut lieu en septembre 1951 -près de Fort Monmouth -d'ailleurs beaucoup plus connu, à l'époque pour abriter un centre de communications militaires et avoir été, pendant la Seconde Guerre Mondiale, le lieu d'activité des espions Rosenberg. Une nouvelle enquête de l'U.S. Air Force fut lancée -le "projet Blue Book"- sur la base que, désormais, l'armée américaine commençait de penser que les objets volants non-identifiés pouvaient représenter une menace pour la sécurité nationale. Le projet Blue Book étudia de façon plus approfondie les rapports concernant des observations d'OVNI. De plus, des OVNI furent vus en masse, en juillet 1952, autour de Washington, la capitale américaine, accroissant les préoccupations de sécurité: la CIA commença de penser que le nombre de déclarations d'observation aurait pu mener à bloquer les différents niveaux de communications voire que l'URSS ait pu utiliser le phénomène. Les autorités, à partir de ce moment, en revinrent à une attitude plus dissimulatrice et à manipuler les médias. On devait cacher l'intérêt des officiels pour les OVNI -pour empêcher que le public ne trouve dans cet intérêt une confirmation de l'existence de ceux-ci. Le projet Blue Book finit par voir son financement réduit et par ne plus se voir attribuer de personnel et il fut finalement clos en 1969. 12 648 cas avaient été collectés depuis 1947 et 701 demeuraient inexpliqués. Une liste -en anglais- de ces 701 cas existait sur le Web. Le plus grand nombre de cas inexpliqués se trouvaient dans les états de Californie, du Nouveau-Mexique et du Texas et, pour ce qui est des villes, c'étaient San Antonio, au Texas, et Albuquerque, au Nouveau-Mexique, qui étaient visées. Une page web intéressante (en anglais), A Die-Hard Issue, CIA's Role in the Study of UFOs, 1947-90, est consacrée à la célèbre question de savoir si la CIA aurait participé à une conspiration visant à cacher les données concernant les OVNI. On ne pourra que noter que de ne pas faire état de l'intérêt des autorités et des agences gouvernementales pour les OVNI (de façon, comme on l'a vu, à ne pas encourager l'intérêt du public), aussi bien que les efforts qui furent faits pour garder le secret autour d'armes nouvelles -ainsi le cas des avions de reconnaissance U2, dont on refusa toujours de prendre en compte les observations qui pensaient qu'il s'agissait d'objets volants non-identifiés- firent sans doute peu pour empêcher que ne se développe l'idée qu'il y avait une conspiration gouvernementale. Il semble, par la suite, que ce soit la Grande-Bretagne qui soit devenue, dans les années 1980 et 1990, le lieu où les vues d'OVNI devinrent très nombreuses (un pic eut lieu en 1996). Le cas le plus célèbre est celui de la "Rendlesham Forest", de décembre 1980: des militaires américains de la base de la RAF à Woodbridge, dans l'Est de l'Angleterre, virent, dans la forêt avoisinante, un objet triangulaire et métallique qui émettait une lumière blanche; le jour suivant, on trouva des dépressions dans le sol ainsi qu'un taux anormal de radioactivité. Aucune explication ne put jamais être apportée mais les autorités estimèrent, par ailleurs, que l'incident n'avait représenté aucune menace pour la sécurité militaire des îles britanniques (aucun objet n'était apparu sur les radars). Certains officiels anglais, cependant, demandèrent que la question des OVNI soit prise au sérieux, en termes de sécurité, car, disaient-ils, il est grave que des objets volants puissent pénétrer l'espace aérien anglais sans être repérés comme il est grave que toute une base américaine ait pu avoir, en même temps, cette même vision d'un objet inconnu. L'explication naturelle de l'évènement de la forêt de Rendlesham aurait été la combinaison de la lumière d'un phare voisin, d'un météore et d'étoiles brillantes. Le ministère de la Défense britannique est responsable de l'enregistrement des visions d'OVNI depuis les années 1950 lorsque le "Flying Saucer Working Party" ("Commission de travail sur les soucoupes volantes") a été mis en place. Des pilotes de la Royal Air Force ont même fait état qu'ils ont officiellement reçu l'ordre d'abattre tout objet volant non-identifié qu'ils viendraient à rencontrer... L'armée britannique, cependant, a fermé, fin 2009, son service consacré à recevoir les observations d'OVNI, lequel avait 50 ans d'existence. Pendant ces 50 ans, aucun rapport n'a fait état qu'une quelconque menace contre le Royaume-Uni non plus que d'une quelconque preuve étayée de l'existence des extraterrestres. Comme aux Etats-Unis, une partie des cas observés en Angleterre n'ont pas trouvé d'explication. Churchill et Eisenhower en personne furent, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, impliqués dans un des premiers cas d'OVNI: un avion de reconnaissance de la Royal Air Force, revenant de mission en France ou en Allemagne fut intercepté au-dessus ou près des côtes anglaises par un étrange objet métallique qui accompagna l'avion pendant un moment puis accéléra et disparut. Churchill et Eisenhower résolurent de faire classifier l'incident par peur d'une panique de masse ou d'une désaffection vis-à-vis de la religion
Un cas célèbre d'observation, la célèbre "affaire Roswell" eut lieu en juillet 1947 dans l'état du Nouveau-Mexique. On était alors dans le cadre de la première grande vague d'observations d'OVNI. Le crash de Roswell eut lieu 2 semaines après que Kenneth Arnold ait vu les premiers OVNIS. Les autorités pensèrent alors que l'on avait découvert un vaisseau spatial extraterrestre avec des restes de ses occupants. Il semble que le cas ait été classé en 1994: l'U.S. Air Force, en effet, a alors estimé, dans un rapport officiel, que l'OVNI de Roswell n'était certainement qu'un ballon d'observation, faisant partie d'un programme secret dit "projet Moghol", dont le but était l'observation des essais nucléaires soviétiques. Des données récentes rendues publiques par le FBI révèlent une note envoyée, en mars 1950, par un agent de l'agence: "Un enquêteur de l'US Air Force a déclaré que trois "soucoupes volantes" -selon les termes habituellement employés- avaient été découvertes au Nouveau-Mexique. Il les décrit comme ayant une forme circulaire, le centre étant surélevé et d'un diamètre de 15m. Chacune contenait trois corps de forme humaine, mais ne mesurant qu'1,5m, vêtus de vêtements métalliques d'une texture très fine. Chaque corps portait aussi des bandages semblables aux costumes anti-G que portent les pilotes de vitesse ou les pilotes d'essai. Selon M. [barré], informateur, les soucoupes ont été trouvée dans l'état du Nouveau-Mexique parce que l'armée y possède un radar très puissant dont on pense qu'il interfère avec les mécanismes de contrôle des soucoupes. Aucune analyse supplémentaire n'a été tentée par [barré] à propos des soucoupes". Lors de l'affaire Roswell se produisit, en juillet 1947, le général Walter Bedell Smith, ancien directeur de la CIA, était ambassadeur en Union Soviétique. Rapidement un télex du bureau du FBI de Dallas affirma que la "soucoupe volante" devait officiellement être considérée comme un ballon météorologique. Un autre fait troublant est que, pendant la Seconde Guerre Mondiale, des expériences allemandes utilisèrent quelques jeunes enfants comme pilotes dont les corps calcinés, en cas d'accident, ressemblaient à ceux d'extra-terrestres. AU moment de l'affaire Roswell, des recherches très secrètes avaient lieu dans le désert du Nevada, de tests nucléaires à des jets supersoniques super-secrets. Bien que les enquêtes sur les OVNI relevaient d'abord de l'U.S. Air Force, qui venait d'être créée, le FBI recevait de nombreux rapports et enquêta, un temps, avec l'Armée de l'Air. Pour ce qui est de la "Zone 51" ("Area 51", en anglais) il s'agirait d'une vaste zone où le gouvernement américain, dans l'état du Nevada, testerait des technologies secrètes et de nouveaux avions militaires. Certains pensent que le terrain de Groomlake, qui possède la plus grande piste au monde (8,3km), constitue le centre du dispositif et qu'en-dessous se cacherait un énorme bunker souterrain. C'est là que l'OVNI de Roswell et ses occupants auraient été examinés. Le gouvernement n'a jamais admis ni nié l'existence de la Zone 51. Elle ne figure sur aucune carte mais, en tout cas, elle est fortement gardée. On pense habituellement que la Zone 51 a servi -et sert encore- à ce qu'on appelle des "Black Projects" (littéralement "projets noirs"), lesquels sont des recherches ultra-secrètes sur de nouveaux avions tels le U2 de chez Lockheed, en 1955 puis, plus tard, le A-12. Ces projets peuvent être menés sur des durées allant jusqu'à 30 ans. De plus, la Zone 51, pendant la Guerre Froide, semble avoir été le lieu où des Migs soviétiques, passés à l'Ouest par des pilotes dissidents ou achetés en Egypte ou en Indonésie, ont été testés, analysés et utilisés en vol et en formation pour l'entraînement des pilotes de l'US Air Force. En 2013, il a été confirmé que la Zone 51 était un site majeur en termes d'avions furtifs ainsi que d'autres activités. La NRO américaine (l'agence de renseignement), en 1962, a photographié la Zone 51 depuis l'espace ou haute altitude pour vérifier ce que les Soviétiques pourraient tirer de telles observations. La Zone 51 a également été photographiée par inadvertance par la mission Skylab de la NASA; la NASA réussit, contre l'avis des agences de renseignement, à placer cette image avec les autres prises par le laboratoire orbital
Une autre cas célèbre a eu lieu le 9 décembre 1965: les habitants de la petite ville de Kecksburg, en Pennsylvanie, virent une boule de feu dans le ciel du crépuscule. L'objet non-indentifié fit ensuite un atterrissage contrôlé dans les bois environnants. Il semble que l'armée, ensuite, ait emporté l'objet sur un camion et que la NASA ait joué un rôle dans la récupération et l'examen. De récentes recherches sur les archives de la NASA laissent entier le mystère: l'objet peut aussi bien avoir été un OVNI qu'un quelconque appareil militaire classifié. Aussi, ce que s'est passé, quelle qu'ait pu en être l'origine, reste, jusqu'à maintenant, sans réponse. Une vague d'observations d'OVNI ont également eu lieu à la fin des années 1980
Quelles conclusions tirer de tout cela? D'abord, toutes les enquêtes officielles ont toujours rejeté l'idée que les OVNI aient pu être des armes secrètes menaçant la sécurité des Etats-Unis, ainsi qu'ils aient pu être des objets réellement extraterrestres utilisant une technologie inconnue alors. Un autre point bien défini est qu'il a toujours existé un lien net entre l'augmentation d'observations d'OVNI et la mise au point de nouveau véhicules aériens (avions britanniques ou canadiens réellement en forme de soucoupes, recherches soviétiques, ou avions de reconnaissance U2 américains). Aussi, du fait du récent développement des nouveaux véhicules aériens non pilotés (les "drones") ou du fait de l'explosion des téléphones portables, des appareils digitaux ou des nouvelles diffusées sur Internet, il ne serait pas étonnant que l'on assiste à un nouvel engouement pour les OVNI. Certains types de missiles balllistiques russes, tels le missile intercontinental Topol, peuvent aussi être interprétés comme des OVNIS du fait d'une trace typique en spirale qui se voit de loin; il peut soit s'agir du lâcher de leurres ou du caractère renforcé de la structure ou d'une trace qui ne se voit que lorsque le missile échappe au contrôle. Un autre exemple de cette tendance est que les Renseignements britanniques, à la fin de la Guerre Froide, à la fin des années 1980 et dans les années 1990, ont étudié des centaines de rapports faisant état d'OVNI, aux fins de vérifier si les Etats-Unis, leurs alliés, ne développaient pas secrètement de nouveaux avions furtifs sans le leur dire. La CIA estime que plus de la moitié des observations d'OVNI des années 1950 et 1960 étaient en fait des avions-espions U-2 et SR-71 et il est à peu près certain que l'U.S. Air Force, à l'époque, a caché tout cela à l'opinion pour protéger ces projets secrets. Les récents "quadcopters", ces hélicoptères réduits d'amateurs à quatre rotors disposés en croix, qui peuvent aussi porter des systèmes lumineux de signalisation, sont également la source de rapports d'observations d'OVNI. Il est aussi possible que les séries TV ou les films en rapport avec la vie extra-terrestre ou les extraterrestres aient une influence sur les visions d'OVNI. Mais cela signifie-t'il que jamais aucun véhicule extra-terrestre, jamais aucune intelligence extraterrestre, ne se sont intéressés à la Terre ou à ses habitants? Certains éléments laissent la question en suspens. Ainsi, le dernier rapport du projet Sign, en 1949, n'excluait pas la possibilité qu'il existe réellement des objets aériens extraterrestres. On sait aussi qu'un comité, en 1966, incluait le célèbre savant Carl Sagan et que celui-ci fit placer sur les vaisseaux Pioneer et Voyager des messages pour toute civilisation extra-terrestre potentielle que ces missions pourraient rencontrer -ces vaisseaux étant finalement devenus les premiers objets terrestres à jamais quitter le système solaire... Le sentiment, à la CIA, était élitiste et venait du directeur de l'époque, Allen Dulles, qui était de la vieille école, de l'OSS de la Deuxième Guerre Mondiale et se méfiant de la technologie. Il n'aimait pas non plus le projet des U-2 et il confia la question des OVNI à un autre ancien membre de l'OSS, Todos M. Odarenko, chef du bureau de la physique de la CIA, lequel ne fut pas content de la responsabilité et essaya de s'en débarasser. La CIA finit par considérer qu'elle avait des choses plus importantes à faire que s'occuper de cette hystérie collective et que les bureaucrates de l'U.S. Air Force étaient mieux à même de s'en occuper. De plus, la Guerre Froide et la course aux armements nucléaires battant son plein, des idées telles Armageddon et la Fin des Temps étaient devenues des préocupations et même Hollywood sortait des films sur les extra-terrestres. Jung, le célèbre psychanalyste avait décrit les OVNI comme des miroirs individuels de l'anxiété collective concernant une annihilation nucléaire. La CIA a déclassifié en 2008 et 2009 l'essentiel des travaux qui ont été menés à la Zone 51 mais celle-ci, de nos jours, reste officiellement secret militaire et ne porte pas de nom. En 1974, la CIA céda le contrôle de la Zone 51 à l'US Air Force qui en devint l'acteur principal. Sur le plan de la concomittance entre des projets nouveaux et les OVNI, dès que les U-2 commencèrent à voler à partir de la Zone 51, les observations d'OVNI par des pilotes de vols commerciaux ou des contrôleurs aériens commencèrent d'inonder le QG de la CIA. Les U-2 volaient à 70000 ft et les premiers d'entre eux étaient de couleur argentée; leurs ailes, ainsi, reflétaient la lumière de haut; aussi, partout en Californie, au Nevada et en Utah les visions d'OVNI se répandirent. On notera aussi qu'un effort existait, dans les années 1950, pour réellement construite un avion militaire en forme de soucoupe volante; le projet émanait de l'U.S. Air Force et aurait eu des capacités de décollage et d'atterrissage verticaux. Il aurait eu une vitesse maximale de Mach 4 et un plafond de 100000 pieds. C'est la compagnie canadienne Avro Aircraft, dans l'Ontario, qui aurait été chargée de la construction et des jets à propulsion auraient servi de systèmes de contrôle. Cela montre bien combien l'idée de soucoupe volante ne relevait pas de la simple imagination. La Maison Blanche, en 2011, a déclaré que l'on n'a pas de preuves que des extra-terrestres aient été vus sur Terre non plus que l'on puisse penser que des preuves sont cachées au public. Un point de vue complémentaire est que des missions de la NASA sont consacrées à la recherche de la vie extra-terrestre, tels le télescope Kepler ou les rovers martiens. La Maison Blanche a également fait remarquer qu'alors que les astronomes pensent qu'une autre planète abritant la vie existe vraisemblablement dans l'Univers, les chances d'entrer en contact avec celle-ci sont très minces vu l'énormité des distances qui nous en séparent. Un autre autre point de vue en cours est que les extra-terrestres pourraient s'être installé sur un astéroïde ou une comète éteinte de la Kuiper Belt
Un point de vue de Stephen Hawking, le cosmologiste qui propose une vision alternative au Big Bang, est qu'il est quasi certain que les extra-terrestres existent, y compris au centre des étoiles voire dans l'espace interplanétaire. Selon lui, la plupart de ces formes de vie consistent en des microbes ou de petits animaux -terrestres ou marins. Quelques espèces, cependant, pourraient avoir atteint l'intelligence et représenteraient une menace pour les Terriens... Aussi, au lieu de chercher à entrer en contact avec d'éventuels extra-terrestres -comme le fait, par exemple, le projet SETI, Hawking pense qu'au contraire, on doit éviter toute recherche de ce genre car l'entrée en contact avec de tels espèces extraterrestres pourrait avoir des effets dramatiques pour nous-mêmes. De récentes révélations, par ailleurs font état de ce que des observations d'OVNI ont eu lieu près des sites nucléaires militaires américains entre 1948 et 2003 avec, dans quelques cas, des missiles nucléaires qui se sont mis simultanément à mal fonctionner. Il se pourrait donc, ainsi, que les extraterrestres s'intéressent à notre armement nucléaire et continuent encore actuellement de le faire. Pour ce qui est des "crop circles" le terme anglais pour désigner des découpes faites dans des champs de récolte, ils sont apparus dans les années 1970 et ont souvent été considérés comme liés à des OVNI. Des mystificateurs, en 1991, ont publiquement revendiqué ces cercles mais certains continuent de défendre le lien avec les extra-terrrestres et de tels cercles, ici et là, réapparaissent épisodiquement. On notera que le Pentagone lui-même a élaboré des scénarios concernant une attaque de la Terre par des extra-terrestres sur la base de ce que cette attaque viserait à s'approprier les ressources biologiques (chlorophylle, animaux) de la Terre et que seule une guérilla de type assymétrique pourrait en venir à bout. La NASA, en octobre 2019, a annoncé un nouveau partenariat avec SETI pour étudier de nombreuses exoplanètes proches pour de la vie extraterrestre. Dans un mouvement inédit, une équipe conjointe utilisera le satellite TESS ("Transiting Exoplanet Survey Satellite") pour rechercher des anomalies et des "technosignatures" dans les courbes de lumière, qu'on pense pouvoir être des signes de vie extraterrestre
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