La navette spatiale ramenée au Kennedy Space Center après un atterrissage en Californie
Cette image montre la navette spatiale Discovery ramenée de Californie en Floride au sommet du Boeing 747 spécialement modifié de la NASA, le 19 août 2005. La navette spatiale est obligée de parcourir ainsi une telle distance lorsque, à la fin d'une mission, elle a été obligée d'atterrir sur la piste de la base aérienne d'Edwards, en Californie, et non sur la piste de la "Shuttle Landing Facility" du Kennedy Space Center, en Floride. Au début du programme de la navette spatiale américaine, toutes les missions atterrissaient à la base aérienne d'Edwards (en anglais, la "Edwards Air Force Base"). Le premier atterrissage en Floride n'eut lieu qu'en 1984. Aujourd'hui c'est la Shuttle Landing Facility (une piste suffisamment longue pour permettre l'atterrissage) qui est devenue la piste d'atterrissage par défaut des missions. Aussi, lorsque, pour une quelconque raison, une navette doit atterrir sur l'un des deux sites alternatifs de la NASA (l'autre étant le "White Sands Space Harbor", au Nouveau-Mexique), elle doit alors être ramenée en Floride. La NASA, pour ce faire, utilise l'un de ses deux Boeing 747 spécialement modifiés (chacun, en anglais, s'appelle un "Shuttle Carrier Aircraft" ou "SCA"). Au site où elle a atterri, la navette est hissée au sommet de l'avion (et ses moteurs couverts d'un capot aérodynamique). Le voyage depuis la Californie, par exemple, prend deux jours. Comme des conditions météo plus contraignantes sont exigées pour un tel vol, un autre avion, un KC-135, joue le rôle d'éclaireur: il vole 160 km en avant du SCA et surveille le temps. Un tel voyage, qui traverse tous les Etats-Unis, peut nécessiter de se faire en trois étapes. Une fois arrivée au Kennedy Space Center, en Floride, la navette y suit le même processus que si elle y avait atterri: elle est tractée jusqu'au "Orbiter Processing Facility", un hangar de préparation, où elle sera préparée pour un autre vol. site 'Amateur Astronomy', sur la base d'une image NASA/Lori Losey