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image décorative pour les pages principales flèche retour Fusées de lancement (par pays)

Depuis les débuts de la conquête spatiale, les fusées de lancement -qu'on tend aujourd'hui à désigner sous le nom de "lanceurs"- sont utilisées pour la mise en orbite et autres activités spatiales. Différentes fusées de lancement ont été mises en oeuvre par les différents acteurs de la conquête spatiale. Une des caractéristiques communes cependant -à l'exception de la fusée européenne Ariane- est qu'elles tirent toutes leurs origines de missiles balllistiques issus des programmes militaires de ces pays. La capacité maximale pour la Geosynchronous Transfer Orbit ("orbite de transfert géosynchrone", ou GTO) des agences spatiales s'établit comme suit en 2018: USA (14 tonnes), Chine (13t), Europe (10.5t), Russia (6.25t), Japon (8t) et les compagnies privées américaines font de grands progrès pour améliorer leurs capacités d'emport

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Les lanceurs américains
Les lanceurs soviétiques et russes
Les lanceurs chinois
Les lanceurs européens (ESA)
Autres pays

->Les principales agences spatiales dans le monde
. Allemagne: le "Deutsches Zentrum fur Luft-und Raumfahrt" (DLR)
. Argentine: la "Comisión Nacional de Actividades Espaciales"
. Bréil: la "Agencia Espacial Brasileira" (AEB)
. Canada: la "Canadian Space Agency" (CSA)
. Chine: il n'y a pas d'agence unique mais la "China National Space Administration" (CNSA) peut être une référence
. Corée du Nord: la "National Aerospace Development Administration" (NADA)
. Etats-Unis: la NASA ("National Aeronautics and Space Administration")
. Europe: l'ESA ("European Space Agency")
. France: le CNES ("Centre National d'Etudes Spatiales")
. Inde: la "Indian Space Research Organization" (ISRO)
. Iran: la "Iran Space Agency" (ISA)
. Israël: la "Israel Space Agency" (ISA)
. Italie: la "Italian Space Agency" (ISA)
. Japon: la "Japan Aerospace Exploration Agency" (JAXA)
. Russie: l'agence Roscomos (en anglais "Russian Federal Space Agency")

arrow back Les lanceurs américains

Les lanceurs américains en activité aujourd'hui sont les fusées Atlas, Delta et Titan. La navette spatiale constitue un système en soi. Les Etats-Unis utilisent aussi quelques autres types, mineurs, de fusées. Du fait que les Etats-Unis n'ont plus de sources locales fiables pour leurs moteurs de fusée, ils se sont tournés vers la firme russe NPO Energomash depuis 1997, laquelle leur fournit ces moteurs. Les Etats-Unis ont utilisé ces moteurs pour la Lockheed Martin Atlas III et l'Atlas V de ULA, qui lui a succédé. En dépit de toute considération concernant les relations entre les Etats-Unis et la Russie, les moteurs RD-180 continueraient d'être utilisés jusqu'en 2028 et les moteurs RD-181 sont également utilisés sur la fusée privée Antares

une fusée Delta II au décollageune fusée Delta II (Boeing) au décollage. NASA

vignette-lien vers une vue comparative de tous les lanceurs non-réutilisables de la NASA, ainsi que de la navette spatialecliquer pour une vue comparative de tous les lanceurs non-réutilisables de la NASA, ainsi que de la navette spatiale (en anglais seulement mais utilisable facilement). NASA

arrow back Les lanceurs soviétiques et russes

L'URSS possédait une gamme impressionnante de lanceurs, tous dérivés de missiles ballistiques intercontinentaux. La Russie a succédé à l'URSS. En août 2014, la Russie a effectué avec succ`s le vol inaugural de sa nouvelle fusée de lancement, l'Angara, un lanceur de deux étages, première fusée que les Russes construisent de tout en tout depuis la chute de l'URSS. Elle fonctionne sur l'oxygène et le kérosène, deux comburants "écologiques". La série des Angara incluera une gamme modulaire de fusées légères, moyennes et lourdes. Les Angara visent également à rendre la Russie indépendante du Kazakhstan pour ce qui est de ses centres de lancement: les nouvelles fusées pourront être lancées des différents centres situés sur le territoire russe. Les organismes chargés de la constrution sont le "Khrunichev State Research" et le "Production Space Center", à Moscou, lesquels ont également en charge la fusée Proton. La série des Angara pourrait bien déterminer l'avenir du programme spatial russe

une mission de l'ESA lance depuis Baïkonour, au Kazakstan, au sommet d'une fusée Dnepr, de la compagnie International Space Company Kosmotras. 2010une mission de l'ESA lance depuis Baïkonour, au Kazakstan, au sommet d'une fusée Dnepr, de la compagnie "International Space Company Kosmotras". 2010. ESA

arrow back Les lanceurs chinois

Tous les lanceurs chinois sont dérivés de missiles IRBM ou ICBM (missiles à portée intermédiaire ou intercontinentaux). Toute la série des fusées chinoises fonctionnent avec les mêmes premier et second étages (tous les étages fonctionnent avec des carburants hypergoliques et des oxygénateurs de type diméthyl-hydrazine assymétrique ou tétroxyde d'azote). Un étage supplémentaire varie selon les utilisations. Tous les lanceurs chinois portent le nom de "Longue Marche" ("Chang Zehn" en chinois), la notation "CZ" indiquant la variante. La charge maximale que les Chinois peuvent placer en orbite est 4,5 tonnes (9900 livres) en orbite de transfert géostationnaire ("GTO"). A la fin de 2008, 113 fusées de la série des Longue Marche avaient été lancées; La Chine poursuit le développement d'une nouvelle fusée de lancement avec le Brésil

La Chine, d'une façon générale, prévoit d'augmenter la capacité de la série des Longue Marche, la faisant passer de 9,5 tonnes à 25 tonnes, dans la perspective de son programme lunaire. La Chine utilise une Longue Marche 3C pour lancer les orbiters lunaires Chang'e. La fusée Kuaizhou 1A, un lanceur à carburant solide, a un poids au lancement de 30 tonnes et peut mettre 200kg en orbite synchrone solaire ou 300kg en orbite basse. A la différence des autres fusées de lancement chinoises, elle décolle depuis un véhicule transporteur et non depuis un pas de tir fixe

arrow back Les lanceurs européens (ESA)

une Ariane 5 de l'ESA transferrée au pas de tir à Kourou, en Guyane française une Ariane 5 de l'ESA transferrée au pas de tir à Kourou, en Guyane française. ESA/Stephane Corvaja

La série des fusées Ariane est sans doute l'une des rares séries de fusées qui n'a pas d'origine militaire. Dès les origines, les Ariane n'ont été conçues que comme des lanceurs civils. La série des Ariane a été développée en moins de 5 ans, passant d'Ariane 1 à Ariane 3. L'Ariane 4 est un lanceur de trois étages, avec capacité d'adjonction de fusées d'appoint à carburant solide; l'Ariane 4 est un lanceur pluri-valent, capable de placer jusqu'à 10 tonnes (22 000 livres) en orbite. L'Ariane 5, elle, est la fusée européenne la plus récente; il s'agit d'un lanceur lourd. C'est un lanceur de classe Titan IV, capable de se voir ajouter des fusées d'appoint à carburant solide; elle peut lancer jusqu'à 23 tonnes (50 600 livres). L'aménagement du site de Kourou pour accueillir des fusées russes, par ailleurs, fait que l'ESA, depuis 2011, dispose désormais de trois types de lanceurs: les Ariane pour les lancements lourds, les Soyouz ST-B pour les charges moyennes et les Vega pour les lancements légers. La société Arianespace peut présenter une forme de rivalité par rapport à l'ESA proprement dit, la Banque centrale européenne jouant un rôle. Prévus pour la mi-2019, de nouveaux éléments accroîtront les performances de la Vega puis une Vega évoluée, la Vega-C est prévue pour voler fin 2019 (elle emportera des charges plus grandes et plus lourdes -jusqu'à 2300kg); elle sera pourvue de nouveaux moteurs, le P120C et le Zefiro-40, qui équiperont, respectivement le premier et le second étage. Un quatrième étage amélioré, mû par du comburant liquide, possèdera une avionique améliorée, une capacité plus grande et une possibilité de ré-allumage du moteur ce qui donnera plus de flexibilité pour des missions multi-charges

. voyez plus de données sur la série des lanceurs Ariane!

arrow back Autres pays

Le Japon a commencé par utiliser des fusées américaines "N1" et "N2", de classe Delta. Ce pays a ensuite transformé la N2 en une "H1", laquelle emporte un étage supérieur "LE5" de fabrication japonaise, avec système de guidage inertiel. Elle peut se voir adjoindre 6 ou 9 fusées d'appoint à carburant solide. La série suivante est celle des H2, un lanceur de classe Titan III, sûr, entièrement de fabrication japonaise, à carburant liquide. Une version H2-B du lanceur a été utilisée en 2009 pour le lancement du premier vol du HTV-1, le cargo-ravitailleur japonais pour l'ISS. Le Japon utilise également la M-3SII; c'est une fusée de fabrication japonaise, capable de lancer des missions planétaires; c'est un lanceur à carburant solide, à quatre étages, capable de se voir adjoindre des fusées d'appoint à carburant solide. Le Japon, en septembre 2013, a lancé une nouvelle fusée de 3 étages, l'Epsilon, d'une hauteur de 24m. Elle a été lancée du centre de Uchimoura et est un lanceur moins cher et plus efficace pour le lancement des satellites (un tiers le coût d'une H2A, la moitié de la taille de celle-ci). Le nouveau lanceur peut être préparé en une semaine et elle fonctionne avec un carburant solide. L'emploi important de nouvelles technologies, dont un ordinateur de bord avancé, permet de contrôler le lancement via un simple ordinateur portable (au lieu de l'habituelle salle de contrôle)

Israël utilise son lanceur "Shavit". On pense qu'il s'agit d'un lanceur dérivé du missile Jericho 2. C'est un lanceur de classe "Scout", à carburant solide. Israël vise à atteindre l'orbite géosynchrone

L'Inde, elle, vise à disposer des ses propres lanceurs. Elle développe l'"Augmented Satellite Launch Vehicle" (ASLV), une fusée de 5 étages, à carburant solide et le "Polar Satellite Launch Vehicle" (PSLV), un lanceur, capable de se voir adjoindre des fusées d'appoint à carburant solide, conçu pour placer des satellites en orbite héliosynchrone. La mission lunaire indienne, Chandrayaan-1, lancée en octobre 2008, l'a été par une fusée PSLV-C11, d'un poids de 316 t. Pour ce qui est de l'accè aux vols habités que l'Inde vise pour 2015, elle développe une version modifiée du lanceur de satelllite géosynchrones, le Mark 2 (ou "GSLV Mark 2", qui sera propulsé, pour l'étage supérieur, par un moteur cryogénique de fabrication locale (le Mark 1 qui est utilisé actuellement, utilise pour l'étage supérieur un moteur russe). Le nouveau lanceur doit être testé en 2009. D'une façon générale, la fusée de lancement de base de l'agence indienne est le Polar Satellite Launch Vehicle (PSLV), de puissance faible, qui est conçu pour placer des satellites en orbite terrestre basse; l'ISRO, pendant plus d'une décennie et demi, a travaillé sur le lanceur plus puissant Geosynchronous Launch Vehicle mais celui-ci a connu une série de pannes et n'a pas réussi un seul décollage jusqu'à début 2014

Website Manager: G. Guichard, site 'Amateur Astronomy,' http://stars5.6te.net. Page Editor: G. Guichard. last edited: 8/31/2017. contact us at ggwebsites@outlook.com
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