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image décorative pour les pages principales flèche retour image et lien menant aux Tutoriels théorie Une séance d'observation

Une séance d'observation ne peut commencer qu'une fois l'instrument utilisé mis correctement en station. Celle-ci vise aussi bien une installation pratique et confortable pour l'observateur que le réglage d'une monture équatoriale, par exemple. Puis vient la question de rechercher le ou les les objets que l'on veut observer. Toutes les opérations décrites ci-après supposent le respect des caractéristiques et opérations propres à chaque instrument et monture utilisés, données que l'on peut trouver, entre autres, dans le manuel de l'instrument et de la monture (et qui peuvent donc rendre caduques, sur tel ou tel point ou pour l'ensemble les développements qui suivent). A noter: la préparation de l'observation ne doit pas nuire, en termes de temps, à l'observation et doit pouvoir se faire assez rapidement et avec méthode

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Préparer l'observation
Réglages généraux de l'instrument et de la monture
Mise en station d'une monture équatoriale
L'adaptation de la vision à l'obscurité
Rechercher l'objet que l'on veut observer via un viseur
Rechercher l'objet que l'on veut observer via ses coordonnées

arrow back Préparer l'observation

On conseille habituellement, pour une séance d'observation, de préparer celle-ci auparavant

un balcon peut servir de poste d'observation (ici avec un Newton classique -quoiqu'ancien- 114/900)un balcon peut servir de poste d'observation (ici avec un Newton classique -quoiqu'ancien- 114/900). site 'Amateur Astronomy'

arrow back Réglages généraux de l'instrument et de la monture

Avant toute séance d'observation, il faut équilibrer l'instrument sur sa monture (ces développements ne concernent que les montures équatoriales (pour les montures azimuthales voire les montures récentes automatisées, voir le mode d'emploi de l'instrument)); il s'agit d'optimiser le fonctionnement de la monture équatoriale et d'éviter toute usure prématurée par forçage. Il est mieux de procéder à l'équilibrage avec l'instrument en l'état où il va être utilisé pour l'observation: pas de couvercle, un oculaire dans le porte-oculaire voire tout autre accessoire d'observation (matériel d'astrophotographie, etc.). Sur les contrepoids en général, on n'oubliera de vérifier que la vis de butée en bout de tige des contrepoids (qui s'enlève pour placer les contrepoids sur la tige) est bien présente et serrée. Toute fausse manoeuvre n'aboutira pas à ce qu'un contrepoids -lourd- vous tombe sur un pied. Pour l'équilibrage de l'axe des déclinaisons, ce sera d'abord l'occasion de vérifier que le tube est correctement aligné sur l'axe (un décalage, par exemple, sur certains modèles, peut résulter de l'utilisation, au cours d'une séance d'observation précédente, du flexible de réglage fin; donc réaligner correctementle tube); pour l'équilibrage proprement dit, on bloque l'axe des ascensions droites (dans sa position la plus simple est le mieux); on desserre légèrement les vis de serrage (ou tout autre système) du tube sur son berceau ou la monture pour en permettre le mouvement (sans qu'il puisse cependant glisser si on le tient plus); on libère l'axe des déclinaisons et on équilibre l'instrument en déplaçant ce dernier dans son berceau (ou toute autre forme de support); il faut que, quelle que soit sa position autour de l'axe des déclinaisons, l'instrument reste immobile quand on le lâche. Une fois l'équilibre trouvé, bloquer l'axe. Pour l'équilibrage dans l'axe des ascensions droites, l'équilibre se fait par le biais du (des) contrepoids de cet axe; on bloque l'axe des déclinaisons (dans sa position la plus simple est le mieux soit à peu près perpendiculaire à l'axe des ascensions droites); on place les contrepoids sur une position moyenne; on libère l'axe des ascensions droites et on équilibre, par tâtonnements, en déplaçant, dans un sens ou dans l'autre les contrepoids jusqu'à obtenir, pour toute position autour de l'axe des ascensions droites, l'équilibre. Noter que si, en cours d'observation, on ajoute -ou on enlève- un quelconque accessoire de l'instrument, il faudra refaire l'équilibrage

Ensuite, on peut procéder au réglage du viseur (ces développements ne concernent que les viseurs optiques et pas les viseurs point rouge). Pour cela, il faut avant tout disposer d'un objet éloigné (éclairé ou non selon l'heure à laquelle on procèdera à l'observation) et placer un oculaire à faible grossissement dans le porte-oculaire. Par tâtonnements, on oriente l'instrument en direction de l'objet-repère de façon à finalement le centrer dans l'oculaire. On bloque les axes et on passe au viseur: via le système-support du viseur (assez souvent trois vis-support), on amène, dans le viseur, le même objet-repère au centre du réticule (les fils en croix); on vérifie que les opérations sur le viseur n'ont pas déplacé l'objet dans l'oculaire. On peut recommencer l'opération avec des oculaires à plus fort grossissement, spécialement si la séance d'observation porte sur des objets faibles. pour des instructions plus détaillées sur le réglagle d'un viseur trois points optique classique, voir notre tutorial Régler le viseur optique trois points classique d'un instrument

Au moins une demi-heure avant le début de la séance d'observation, il faudra, si l'on observe avec un instrument à tube ouvert (type Newton, Dobson, etc.) permettre à l'instrument de s'acclimater thermiquement, c'est-à-dire que la température et l'état de l'air dans le tube soient homogènes avec ceux de l'air ambiant. En général, on ouvrira le couvercle du tube pour permettre cet équilibrage thermique; des systèmes plus avancés ont tendu à apparaître récemment, tels des ventilateurs, lesquels permettent un équilibrage thermique rapide. Sinon, un Newton de 250mm d'ouverture, par exemple, prendra 2 à 3 heures pour se stabiliser thermiquement

arrow back Mise en station d'une monture équatoriale

Cette partie de l'article ne vise pas les montures automatisées dont la mise en station est de plus en plus informatisée. On appelle mise en station d'un instrument d'astronomie l'opération consistant à régler correctement une monture équatoriale. Le principe de la monture équatoriale étant que l'axe principal de la monture devient parallèle, dans tous les plans, à l'axe de la Terre, la mise en station consiste donc à réaliser cet alignement. Il est préférable de pratiquer ce réglage la nuit tombée car on peut avoir besoin de l'étoile polaire. On peut se contenter d'une mise en station simple lorsqu'on observe visuellement. Une mise en station avancée est nécessaire pour l'observation photographique (qui peut supposer un suivi précis ou de longue durée, manuel ou motorisé, des objets photographiés) ou la recherche d'un objet céleste par ses coordonnées. La mise en station d'une monture équatoriale doit se faire pour chaque séance d'observation (sauf certains aspects dans le cas, par exemple, d'une monture en station fixe: observatoire personnel, pied en béton, etc.)

arrow back L'adaptation de la vision à l'obscurité

L'"adaptation nocturne" est la clé de toute observation astronomique. Cela tient au fait que, dans un lieu obscur, les yeux s'adaptent: les pupilles se dilatent et la rétine s'adapte; au bout d'entre 30 minutes et une heure, elle atteint son adaptation maximale. En ciel sombre, un oeil bien adapté peut atteindre des étoiles d'une magnitude supérieure à 6, considérée comme la magnitude limite à l'oeil nu. Une fois cette adaptation en cours ou atteinte, l'observateur ne devra pas s'exposer à une quelconque source de lumière car cela fait disparaître l'adaptation (d'où les lampes à faible lumière rouge, par exemple -certains auteurs, récemment, préconiseraient plutôt une lumière verte, argumentant que l'oeil n'est que peu performant pour la couleur rouge). On appelle "oeil directeur" l'oeil que l'on préfère pour observer dans un télescope (ou viser avec une arme à feu, par exemple); le plus souvent pour un droitier, ce sera l'oeil droit et inversement pour un gaucher. En termes d'astronomie, l'oeil directeur est souvent plus apte à analyser les détails et il est plus sensible dans l'obscurité. Un autre concept très utile en astronomie est celui de "vision périphérique": la rétine, ce capteur d'image qui forme le fond de l'oeil, en effet, fonctionne grâce à deux types de cellules, les cônes et les bâtonnets; les premiers permettent la vision colorée de jour ou en lumière artificielle, les seconds, très sensibles permettent de voir la nuit ou dans la pénombre (mais sans couleurs). Les bâtonnets se trouvent surtout sur la périphérie de l'axe de vision. La vision périphérique consiste donc, pour les objets du ciel profond surtout, à décaler le point visé par l'oeil, ce qui amène donc l'objet à activer les bâtonnets et non les cônes: alors que l'objet observé est au centre de l'oculaire, on visera, avec l'oeil, un côté ou l'autre du champ voire la zone noire qui l'entoure et on améliorera ainsi la vision de l'objet. D'une façon générale, rappelons que l'objet observé doit être placé au centre de l'oculaire et qu'on doit tenir l'oeil à quelques millimètres de la lentille de celui-ci, là où se forme l'image. On rappelera aussi, d'une façon générale que les porteurs de lunettes devront les ôter pour faire la mise au point, celle-ci compensant le défaut optique (sauf les astigmates: ces personnes doivent conserver leurs lunettes, essentiellement pour les faibles grossissements -alors qu'elles devraient pouvoir les retirer pour les forts grossissements). Ne pas oublier, enfin, que les objets faibles du ciel profond sont décevants au premier abord, surtout si on a en tête les photographies spectaculaires que l'on peut trouver dans les médias. Ces objets, de plus, ne livrent une ou quelques couleurs que s'ils sont suffisamment lumineux; les autres restent gris; les couleurs de ces objets, plus généralement, nécessitent des instrument d'au moins 40 cm de diamètre. A titre plus détaillé, on peut savoir que l'adaptation nocturne entraîne une augmentation de la distance focale de l'oeil et une diminution de son aptitude d'accommodation (myopie et presbytie nocturnes); on peut aussi noter que les cônes sensibles au bleu, comparés aux deux autres types (vert, rouge) sont beaucoup moins performants et que, la nuit, le maximum de sensibilité de l'œil est dans le bleu alors que, le jour, il se situe dans le vert-jaune. A savoir aussi que si l'on s'est exposé à des paysages fortement éclairés (plages, champs de neige, journée ensoleillée, etc) pendant un temps prolongé, on perdra aux alentours de 3/4 d'une magnitude la nuit suivante en termes d'observation car il faut alors théoriquement, plus de 24 heures, pour atteindre de nouveau l'adaptation nocturne optimale de l'oeil

arrow back Rechercher l'objet que l'on veut observer via un viseur

méthode de cheminement, d'alpha Tri à M33, la galaxie du Triangleméthode de cheminement, d'a Tri à M33, la galaxie du Triangle. site 'Amateur Astronomy'

D'une façon générale, pour les télescopes automatisés à bases de données (ou "go to"), rechercher l'objet à observer ne pose pas de problèmes puisque l'instrument est automatiquement pointé en direction de l'objet. Pour les instruments à réglage manuel, on distinguera entre recherche d'un objet brillant et recherche d'un objet faible

arrow back Rechercher l'objet que l'on veut observer via ses coordonnées

La technique de recherche d'un objet par ses coordonnées, dite aussi "repérage par pointage différentiel", consiste à pointer un instrument sur monture équatoriale non automatisée vers un objet céleste en utilisant les coordonnées de celui-ci sur la sphère céleste. Cela se fait par le biais des deux cercles gradués qui se trouvent sur la monture, l'un associé à l'axe des ascensions droites (qui permet la rotation de l'instrument en sens inverse de la Terre et dans le même temps), l'autre à l'axe des déclinaisons (qui permet le mouvement en direction du Nord ou du Sud de l'instrument). Le cercle des ascensions droites est mobile par rapport à l'axe et celui des déclinaisons est fixe. Cette technique a été longtemps décrite comme étant essentiellement utile à la recherche de Vénus en plein jour (de façon à l'observer avant qu'elle n'atteigne un éclat trop important) ou à la recherche de rapprochements Vénus-étoile brillante en plein jour. Depuis peu, malgré le développement des montures automatisées, elle est aussi décrite comme permettant de trouver, plus facilement qu'en utilisant un viseur, des objets du ciel profond ou tout autre objet céleste. L'utilisation pour le ciel de nuit se décrit actuellement comme employant une étoile-repère qui va permettre d'arrimer l'axe d'ascension droite de l'instrument à la sphère céleste mais l'utilisation pour le ciel de jour peut également être employée pour le ciel de nuit

le cercle des déclinaisons d'une monture équatorialele cercle des déclinaisons d'une monture équatoriale. site 'Amateur Astronomy'

Website Manager: G. Guichard, site 'Amateur Astronomy,' http://stars5.6te.net. Page Editor: G. Guichard. last edited: 4/17/2012. contact us at ggwebsites@outlook.com
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