Au-delà de l'équateur, c'est l'hémisphère sud. C'est le royaume des constellations dont les observateurs de l'hémisphère nord ne peuvent avoir qu'un faible aperçu. Les pays de l'hémisphère sud se trouvent en Amérique latine, en Afrique australe, en Australie et Nouvelle-Zélande et dans le Pacifique. Depuis les latitudes moyennes d'un hémisphère donné, l'observateur, essentiellement, ne pourra observer que les trois-quarts de la sphère céleste. Pour observer le quart restant, il faudra qu'il observe depuis plus au Sud ou plus au Nord
Où, comment observer? Mécanique céleste sud. Caractéristiques du ciel austral | Le ciel de l'hémisphère sud |
(note: ce passage est le même que celui que vous pouvez trouver sur les tutoriels consacrés à l'hémisphère nord et à l'équateur)
Le meilleur poste d'observation pour l'apprentissage du ciel serait un lieu, à l'abri de sources de lumière parasites et dégagé sur 360°. Ce lieu idéeal n'est cependant pas souvent à la portée de l'astronome amateur moyen. Peu importe! L'espace autour de votre maison peut tout aussi bien faire l'affaire. Voire un balcon ou une simple fenêtre. Dans ces derniers cas (les deux derniers surtout), vous verrez moins d'étoiles et vous devrez apprendre le ciel "tranche" par "tranche", mais vous apprendrez. Le conseil le plus usuel en matière d'observation du ciel est qu'il faut que les yeux s'habituent progressivement à l'obscurité. Vos yeux s'étant "installés" dans celle-ci, vous verrez plus d'étoiles car votre capacité à voir des étoiles plus faibles s'accroîtra. De plus, une fois lancé dans une session d'observation, éviter de vous exposer de nouveau à une source de lumière. Vous perdriez l'avantage de cette accoutumance. D'où que si vous devez consulter de la documentation (cartes, etc), utilisez une lampe électrique munie d'une ampoule ou d'un filtre rouge (les logiciels-planétariums que vous utilisez sur votre ordinateur disposent presque tous d'une option équivalente dite "vision de nuit" qui vous permet de consulter votre documentation sans vous éblouir). Les lampes rouges se trouvent soit dans le commerce, soit peuvent se bricoler soi-même (on trouve une ampoule rouge, on en peint une, ou on place un filtre approprié sur la lampe). Si vous observez dans une zone urbaine voire depuis un bâtiment en zone urbaine, les lumières de l'éclairage public et des autres sources lumineuses sont handicapantes. La technique -et il n'y en a pas d'autre- est tout simplement de trouver l'angle qui permet de les éviter et d'éviter de s'y exposer en cours d'observation
Une autre considération habituelle est qu'il vous faut être le plus confortablement installé et équipé pour observer. On peut, selon sa préférence, observer debout, assis sur une chaise ou dans un fauteuil. L'essentiel est de ne pas adopter de position stressante. Par ailleurs, il convient de réfléchir à l'habillement. Observer le ciel suppose soit être à l'extérieur, soit (depuis une fenêtre par exemple) au contact de l'air extérieur. Or, les nuits peuvent être froides, particulièrement en hiver! Aussi habillez-vous en fonction, gants pour les mains, bonnes chaussures pour les pieds y compris. Là encore, il s'agit d'une considération de confort. En été, pensez aux insectes. Enfin, quelques remarques: si vous décider d'aller sur un lieu d'observation extérieur pour rechercher de meilleures conditions (un lieu isolé, etc), il semble bien d'aussi raisonner en termes de sécurité: un endroit isolé et sombre, que vous ne connaissez pas, peut ne pas présenter toutes les garanties de sécurité. Donc y penser
La mécanique céleste, dans l’hémisphère sud est apparemment inversée : le ciel nocturne semble, là, tourner autour d’un point situé au Sud. Et, dans cette révolution quotidienne autour du pôle céleste sud, la voûte céleste tourne dans le sens des aiguilles d’une montre et pas dans le sens auquel les observateurs de l’hémisphère nord sont habitués. La Terre, cependant, tourne toujours d’Ouest en Est. C’est le mouvement apparent qui en résulte qui est différent. Un effet encore plus frappant et que les objets célestes sont vus à l’envers : ainsi, la mer des Crises, sur la Lune, sera vue à gauche du disque lunaire et le pôle nord de la Lune sera au bas du disque. Et la même chose est vraie pour le Soleil et les planètes. Cela est dû principalement à ce que l’écliptique est au Nord de l’observateur, alors que dans l’hémisphère nord, il est à son Sud. Dans l’hémisphère sud on est en quelque sorte au-delà de l’écliptique. Une autre conséquence caractéristique est que, même si le Soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest, sa course le fait monter vers l'horizon nord (et non pas vers l'horizon sud, comme dans l'hémisphère nord). Une fois levé, en effet, le Soleil prend une direction nord-est -et non pas sud-est comme au Nord. Puis, du Nord, il revient, en oblique, vers son coucher à l'Ouest. Cela vaut donc aussi pour le trajet nocturne d'une planète puisque cette course du Soleil se fait au long de l'écliptique, lequel est également suivi par les planètes. Enfin, les constellations de l’hémisphère nord que l’on peut voir depuis l’hémisphère sud sont inversées, de haut en bas : le Lion ou le Bouvier par exemple, ou Sirius se trouve en haut à droite d’Orion. Enfin, la Grande Ourse et les constellations les plus septentrionales, comme Cassiopée, sont invisibles. N’oublions pas non plus que les saisons de l’hémisphère sud sont inversées par rapport à celles de l’hémisphère nord. Lorsque c’est l’hiver à Paris, c’est l’été à Buenos Aires et réciproquement.
La caractéristique principale du ciel de l’hémisphère sud est une remarquable bande de constellations enchâssées dans la Voie Lactée et qui court du Grand Chien au Verseau. Cette bande tourne, selon les saisons, par rapport au pôle céleste sud : pendant l’hiver, elle est à la verticale à droite du pôle (à l’Ouest). Au printemps, de façon remarquable, elle est basse, tout au long de l’horizon sud. En été, elle est de nouveau à la verticale, mais cette fois à gauche du pôle (à l’Est). Enfin, en automne, elle est à sa meilleure visibilité, horizontale au-dessus de l’horizon sud. Les constellations circumpolaires australes contiennent 6 étoiles de magnitude 1 et les cieux de l’hémisphère sud sont l’endroit de la Terre où se voient le Grand et le Petit Nuage de Magellan
La Croix du Sud et Canopus Le ciel d'hiver Le ciel de printemps | Le ciel d'été Le ciel d'automne |
Le ciel de l'hémisphère sud est le ciel austral, c'est-à-dire le ciel des quelques constellations qui avaient été vues depuis l'hémisphère nord et des constellations qui furent nommées par les explorateurs à partir du XVIème siècle. Le ciel austral recèle, de façon accessible, les plus belles parties de la Voie Lactée. Comme dans l'hémisphère nord, du fait de l'alternance des saisons, on peut dire qu'il existe un ciel caractéristique de l'hiver, du printemps, de l'été et de l'automne. A chacune des quatre étapes fondamentales de la Terre sur son orbite, nous regardons dans une direction différente de la voûte céleste
Une nécessité de l'apprentissage du ciel est de savoir quel est l'horizon qui est à votre disposition. Cela est relativement simple à déterminer dès lors que l'on s'est déjà posé la question (par exemple que l'on sait où est le Nord ou le Sud). Sinon, si l'horizon dont vous disposez est là où le Soleil se couche habituellement, cela signifie que vous faites face à l'ouest. Si c'est là où le Soleil se lève, vous faites face à l'Est. Le Soleil, vers midi, est en général au Nord. Une carte ou une boussole permettent une définition plus précise. Rappelez-vous que les saisons de l'hémisphère austral sont inversées. L'hiver est en juin-septembre, le printemps en septembre-décembre, l'été en décembre-mars et l'automne en mars-juin. Rappelez-vous également que quand vous regardez le pôle céleste sud, vous avez l'Est à votre gauche et l'Ouest à votre droite
La logique d'apprentissage du ciel dans nos tutoriels et la logique classique: elle repose sur l'utilisation de deux cartes, l'une de l'horizon ouest, l'autre de l'horizon est. L'utilisateur devra donc, cartes en mains, suivre le tutoriel: notre méthode est essentiellement juxtaposante et descriptive. Repérez les constellations à partir de la carte et suivez les descriptions! Utiles, pour vérifier une bonne identification: des programmes utilisables sur un smartphone -certains sont élaborés et utilisables aussi avec un instrument informatisé; ils fonctionnent en pointant le smartphone dans la direction d'une constellation et le programme identifie le nom, les étoiles brillantes, etc. A noter aussi que, pour ce qui est des cartes de notre site, elles ne mentionnent pas, par souci de lisibilité, le nom des étoiles brillantes; comme le texte descriptif réfère à ces noms, considérez simplement que ces étoiles brillantes sont essentiellement, sur la carte, la plus brillante étoile d'une constellation considérée
Les conseils d'observation sont donnés pour la première partie de la nuit, pour 22h 30 heure locale. Par saison, on entend le ciel considéré aux alentours du milieu de celle-ci, soit, pour le printemps, par exemple, vers début novembre. Cartes couleurs rélisées avec le logiciel Stellarium, cartes faciles à imprimer avec Cartes du Ciel, Patrick Chevalley. Les illustrations pour la section "La Croix du Sud et Canopus" sont des composites dessinées à la main. Chaque heure, la sphère céleste se décale de 15° vers l'horizon ouest. D'un mois sur l'autre, pour une même latitude, une étoile (ou une constellation) se trouve à la même position dans le ciel avec 2 heures d'avance. En hiver, dans l'hémisphère sud, le côté de la Terre dans la nuit est dirigé en direction de l'intérieur de la Galaxie ce qui rend cette saison la meilleure pour l'observation des objets du ciel profond et certaines galaxies sont également disponibles. La mi-automne n'est la meilleure saison que pour les galaxies
Attention! Une tendance dans les logiciels et cartes actuels est de dévier des formes des constellations traditionnellement admises par la communauté des astronomes amateurs. Les cartes couleurs de ces tutoriels accusent nettement cette tendance; il convient donc de mémoriser les formes des constellations par le biais des cartes faciles à imprimer qui leur sont jointes (qui elles-mêmes ne sont qu'une approximation). lire plus de détails sur cette question
(note: les données, en termes de dates, pour la Croix du Sud et Canopus peuvent varier, fonction de si un système d'heure d'été s'applique ou pas à votre lieu d'observation)
Alors que dans l’hémisphère nord, la Grande Ourse et l’étoile polaire permettent de repérer le Nord, le ciel austral manque de tels repères. La célèbre Croix du Sud n’y remédie qu’imparfaitement. La Croix du Sud est une constellation en forme de croix. Son axe principal pointe vers le pôle céleste sud. Pour trouver la Croix du Sud, tournez-vous vers le Sud (le Sud est à gauche de là où le Soleil se couche de façon générale -ou utilisez une boussole). La Croix du Sud est une petite constellation qui se trouve dans la Voie Lactée. Son axe le plus court équivaut à la distance entre les deux étoiles qui sont situées de part et d’autre d’Altaïr. L’axe principal pointe vers le Sud (le pôle céleste sud se trouve à 4,5 fois la distance g-a, au-delà de a). Le principal inconvénient de la Croix du Sud et qu’elle n’est pas visible pendant une relativement longue période de temps au cours de l’année. Elle passe sous l’horizon sud de vers le 10 septembre à vers le 25 décembre et il n’existe pas de méthode de substitution. Un complément peut cependant être utilisé : il s’agit d’utiliser l’étoile brillante Canopus et l’axe principal de la Croix du Sud. Canopus est l’étoile a de la Carène. Elle se trouve à un quart de ciel de distance de la Croix du Sud, à la même distance du pôle que celle-ci (dans chacune des illustrations de la carte jointe, Canopus est l’étoile la plus brillante à l’exception des deux étoiles qui se trouvent au plus près de la Croix du Sud . Imaginez une ligne partant de Canopus et qui joint celle qui est déterminée par l’axe principal de la Croix du Sud. Là où les deux lignes se rencontrent à un angle d’à peu près 90°, là se trouve le pôle céleste sud. Mais Canopus, pour sa part, n’est pas observable de après début juin à vers début octobre. Cela, ainsi, laisse les habitants de l’hémisphère sud avec la Croix du Sud et Canopus de fin décembre à début juin et avec la Croix du Sud seulement de début juin au 10 septembre. Enfin, entre le 10 septembre et fin décembre, il n'existe aucune aucune solution pour trouver le pôle céleste sud
Le ciel, en hiver, dans l'hémisphère sud, n'est pas dépourvu d'intérêt avec, au sud-ouest et à l'Ouest, la longue bande de constellations australes enchâssées dans la Voie Lactée, au Nord, le Triangle d'Eté et, à l'Est, des constellations typiquement australes. Tournons-nous vers l'Ouest. Voyez comment, du sud-ouest jusque vers le zénith, une vaste bande de constellations se déroule, avec la Voie Lactée comme fond. Cette bande est la marque distinctive du ciel austral. Voyons de plus près comment ces constellations s'organisent pendant l'hiver austral. Déjà relativement haut, au sud-ouest, vous trouverez la Croix du Sud. La Croix du Sud, bien sûr, est la figure emblématique de l'hémisphère sud. C'est une petite constellation, en forme de croix. C'est, d'ailleurs, la plus petite constellation du ciel. Elle est inaccessible pour tout observateur vivant au-delà de 35° Nord. Remarquez, aussi, cette zone sombre, près de la pointe de la Croix du Sud. Les astronomes l'appellent le 'Sac de Charbon'. On a là un nuage interstellaire de poussière et de gaz qui masque les champs situés derrière lui. Les deux étoiles brillantes, au-dessus de la Croix du Sud sont, de haut en bas, Alpha du Centaure et Agéna (ou du Centaure). Ces deux étoiles, dans le monde anglo-saxon, sont appelés les "Pointers" -"les étoiles qui pointent vers" car la ligne qu'elles déterminent montre la Croix du Sud. Alpha du Centaure, bien évidemment, c'est l'étoile la plus proche du Soleil, connue aussi sous le nom de "Proxima du Centaure", "proxima" signifiant "la plus proche" en latin. L'étoile se trouve à 4,35 années-lumière de nous. Les régions faibles, situées entre la Croix du Sud et l'horizon font partie de la constellation de la Carène. La constellation du Loup est intéressante aussi. Mais la région la plus intéressante qui suit, bien que très haut, est le Scorpion. Le Scorpion est l'un de ces constellations qui figurent bien l'animal ou le concept qu'elles sont censées représenter. On voit bien la queue du Scorpion, prête à frapper, et la tête, avec la brillante Antarès. L'impression était encore renforcée dans l'Antiquité car, alors, la constellation de la Balance, en-dessous du Scorpion, n'était pas une constellation indépendante. Ses étoiles représentaient les pinces du Scorpion... Pendant que nous sommes à l'Ouest, l'étoiel brillante, proche de l'horizon, est Spica, de la Vierge. La Couronne Boréale, au nord-ouest, bien que bas, est une autre belle vue. Hercule, enfin, est un champ intéressant. La constellation, qui se voit comme un quadrilatère central, avec des extensions, abrite en effet le célèbre amas globulaire M13. M13 est un bel objet aux jumelles, de magnitude 5,9. M13, en ce moment, se trouve sur le côté inférieur du quadrilatère, à un tiers de la distance, à partir de l'étoile de droite
Passons à l'Est, maintenant. Le ciel y est d'intérêt. Toute la partie sud-est du ciel est emplie de constellations typiquement australes. Prêtons-y attention. L'étoile brillante, dans le secteur, est la célèbre Achernar, là où se termine l'Eridan, la rivière céleste. L'objet remarquable, aussi, est le Petit Nuage de Magellan, plus haut, dans l'Hydre mâle. Passons maintenant aux constellations australes et cherchons à bien repérer le Sculpteur, le Phénix, la Grue -avec la brillante Alnaïr- ou le Toucan. L'Indien et le Paon sont près du zénith. Belles vues et un bon entraînement! Le Capricorne et le Verseau, deux constellations du zodiaque, se voient à l'Est et c'est à peu près le meilleur moment pour observer le Verseau. L'étoile brillante, légèrement en haut à droite du Verseau, est la célèbre Fomalhaut, du Poisson Austral. En arabe, "Fomalhaut" signifie "la bouche du poisson". En nous approchant des régions nord-est du ciel, nous approchons de là où nous observerons le Triangle d'Eté, sur l'horizon nord. Haut, la Flèche, le Dauphin ou le Petit Cheval sont de petites constellations, agréables
Nous terminerons cette visite du ciel austral en hiver par l'horizon nord. Passons au Nord! On ne peut y manquer un grand triangle, de trois étoiles, l'une haut dans le ciel et les deux autres plus proches de l'horizon, en-dessous. C'est le "Triangle d'Eté". Le Triangle d'Eté est ainsi appelé parce que, d'une part, c'est un triangle et, d'autre part, parce qu'il s'agit de la figure distinctive du ciel de l'été dans l'hémisphère nord. En effet, alors qu'ici, dans l'hémisphère sud, c'est l'hiver, dans l'hémisphère nord, là-bas, les plages sont remplies et c'est l'été. Et, la nuit, au Sud, on voit le Triangle d'Eté. De la plus haute à l'étoile en bas à droite, les trois étoiles du Triangle d'Eté sont Altaïr, Véga et Déneb. Ce sont les trois étoiles principales des constellations de l'Aigle, de la Lyre et du Cygne. On considère habituellement que la constellation de l'Aigle consiste essentiellement en Altaïr et les deux étoiles situées de part et d'autre, que la Lyre est le petit quadrilatère associé à Véga et que le Cygne est cette grande constellation en forme de croix. Au nord-ouest, on retrouve Hercule. La grande constellation, haut, est Ophiuchus, l'antique Serpentaire. Ophiuchus personnifie dans le ciel Esculape, le dieu de la médecine. Il y fut placé avec ses deux serpents qui lui servaient à trouver les herbes médicinales
La première vue spécifique -et remarquable- du ciel du printemps dans l'héméisphère sud est, bizarrement que la Voie Lactée -donc les constellations australes qui y sont enchâssées- se voit tout autour de l'horizon! L'observateur qui disposera d'un horizon entièrement dégagé sur 360° pourra avoir le spectacle étonnant de la Voie Lactée l'entourant! La vue est un peu plus marquée au sud-ouest. Au sud-ouest, en effet, le Sagittaire -avec la queue du Scorpion suspendue sur l'horizon- marque le centre de notre Galaxie (il faut un horizon relativement dégagé). Le centre de la Galaxie est ce renflement de vieilles étoiles jaunes, là où prennent les bras spiraux remplis, eux, de jeunes étoiles bleues. Lorsqu'on regarde vers le centre la Galaxie, les zones sombres que l'on voit sont de denses nuages de poussière qui appartiennent à un bras spirale intérieure de la Galaxie, ce qui bloque la vue des étoiles qui se trouvent au-delà. Là aussi se trouve un gigantesque trou noir galactique, de la taille de l'orbite de Mercure. Comme tous les trous noirs, il s'agit d'un lieu de la plus extrême densité et gravité que l'on peut trouver dans l'Univers. Attention, danger! Continuons sur l'horizon sud, vous ne pourrez manquer les deux Nuages de Magellan, ces satellites de la Galaxie. Ils commencent d'être à leur meilleur. A peine au sud-ouest, en partant du Sud, et pas très haut au-dessus de l'horizon, on voit le Triangle Austral -belle vue- avec, au-dessus, le Paon. A l'Ouest, haut, le Capricorne et le Petit Cheval et le Dauphin se voient au nord-ouest; ce sont de petites constellations agréables
D'autres champs intéressants, à l'Est. Là, le spectacle vient de la brillante Canopus, au sud-est, l'étoile qui orne la constellation de la Carène, une étoile remarquable. Voyez la petite constellation de la Colombe, à sa gauche, ou le Peintre, une autre petite constellation, au-dessus. Plein est, une autre belle vue est celle de l'Eridan, qui, prenant à une étoile brillante, parcoure un long chemin dans le ciel vers le sud-est et le zénith. L'Eridan, dans l'Antiquité, était déja vu comme une rivière et pourrait avoir représenté le Nil. L'étoile brillante à laquelle commence l'Eridan est Rigel, d'Orion (les personnes disposant d'un horizon dégagé pourront voir les parties supérieures de la constellation, alors qu'Orion est juste sur l'horizon. On peut voir, au-dessus des trois étoiles centrales alignées, la célèbre nébuleuse d'Orion, un objet remarquable). Ensuite, l'Eridan parcoure un long chemin, en méandres. Une très belle vue. L'Eridan finit sa course à Achernar, cette étoile brillante. Achernar, en arabe, signifie, "la fin de la rivière". Le Taureau, au nord-est, avec Aldébaran -qui se trouve dans l'amas des Hyades, qui a une forme de "V"- ainsi que les Pléiades, ce petit ensemble célèbre d'étoiles, donnent d'autres belles vues. Au-dessus et haut, se trouve la Baleine, qui prend à l'une des courbes de l'Eridan. Cetus (de nos jours, la Baleine) était un monstre marin, qui devait tuer Andromède et qui fut changé en pierre par Persée à l'aide de la tête de Méduse. Le dernier spectacle, enfin, pendant le printemps, se trouve sur l'horizon nord. Tournons-nous vers le Nord. Le Grand Carré de Pégase, les Poissons et Andromède permettent de continuer notre exploration. Le Grand Carré de Pégase est un remarquable carré d'étoiles -dont l'une, celle en bas à droite, d'ailleurs, appartient à la constellation d'Andromède. Andromède est la ligne d'étoiles qui part de cette étoile et qui se dirige vers le nord-est, vers l'horizon. Une belle vue! Andromède, bien sûr, est célèbre car elle héberge la galaxie d'Andromède, c'est-à-dire M31. Cette grande galaxie spirale nous donne une image de notre propre galaxie si nous pouvions la voir de l'extérieur. M31 est une grande galaxie spirale, avec un renflement central de vieilles étoiles jaunes où prennent les grands bras spiraux et leurs étoiles bleues. M31 est un objet facile aux jumelles -voire un objet à l'oeil nu- de magnitude 4,8. Pour la trouver, on peut partir du Carré de Pégase, prendre la deuxième étoile brillante que l'on rencontre sur la ligne d'Andromède; de là, obliquer vers le bas à gauche, y repérer une étoile plus faible; continuer encore dans la même direction vers une étoile encore plus faible. Et on y est! Voici la galaxie d'Andromède! Sur la carte, la galaxie d'Andromède est l'ovale faible. Nous terminerons cette vue du ciel de printemps par les Poissons. Les Poissons, haut, encadrent des parties à la fois d'Andromède et de Pégase. La boucle d'étoiles, haut, fait partie de la constellation. Les Poissons sont une longue chaîne d'étoles peu brillantes. Le Bélier, enfin, ou le Triangle, se trouvent aussi dans le champ et sont des constellations à connaître
A l'opposé de ce que l'on avait vu pendant l'hiver, on voit que la longue bande de constellations australes enchâssées dans la Voie Lactée se voit maintenant au sud-est. Au Sud, les Nuages de Magellan continuent d'être à leur mieux. Les autres horizons sont intéressants aussi, l'horizon nord, de plus, donnant accès au grand ciel d'hiver de l'hémisphère nord, centré sur Orion. Commençons! Tournons-nous vers l'Est. Comme nous l'avons dit, la longue bande de constellations australes enchâssées dans la Voie Lactée commence maintenant au sud-est et monte dans le ciel pour atteindre, au zénith, Sirius, du Grand Chien, une étoile brillante -la plus brillante du ciel. On retrouve donc Alpha du Centaure et Agéna, ces deux étoiles brillantes et la Croix du Sud. De belles vues renouvelées. Ce qui est nouveau, maintenant, c'est que, au-delà de la Croix du Sud, limitées par le Grand Chien près du zénith, se trouvent de vastes étendues de ciel. Elles formaient, dans l'Antiquité, une constellation unique, le navire Argo. Le navire Argo fut le navire des Argonautes, qui, autour de Jason, partirent à la recherche de la Toison d'Or (et la trouvèrent peut-être en Colchide, l'actuelle Géorgie). Cette constellation gigantesque fut, pour des raisons d'observation, divisée en trois à l'époque des Temps Modernes. Aussi, aujourd'hui, y voit-on la Carène, les Voiles et la Poupe -dans cet ordre de la Croix du Sud à Sirius. Belles régions du ciel, avec, aussi au zénith, cette autre étoile brillante, Canopus, de la Carène. Et ce n'est pas tout! Dans la même direction que la bande de constellations enchâssées, un rang plus bas, cependant, voyez la belle vue que donne l'Hydre, laquelle, de plus, finit de façon agréable en une petite boucle d'étoiles. Près de la boucle, une faible constellation: le Cancer. La constellation est célèbre pour abriter l'amas ouvert M44, Praesepe. L'amas se trouve près des deux étoiles centrales de la constellation
Passons maintenant à l'horizon nord. Voici un autre beau spectacle: nous voici face à que, dans l'hémisphère nord, on appelle le "grand ciel d'hiver". Dans le Sud, en ce moment, nous sommes en été mais, là-bas, au Nord, c'est l'hiver. Et, sur l'horizon sud, on peut voir ce grand ensemble d'étoiles et de belles constellations, qui orne le ciel des nuits. Le grand ciel d'hiver est, dans l'hémisphère nord, l'équivalent, pour l'hiver, de ce que le Triangle d'Eté est pour l'été. La constellation centrale du grand ciel d'hiver est Orion. Orion est ce grand quadrilatère d'étoiles, facile à trouver, haut, avec trois étoiles alignées en son centre. Les trois étoiles s'appellent le "Baudrier d'Orion". A partir d'Orion, avec des alignements, il est alors facile de repérer les autres étoiles et constellations de la région. Si l'on étend le Baudrier vers le haut et la droite, on retrouve Sirius et le Grand Chien. Si l'on étend le Baudrier dans l'autre sens, vers le bas à gauche, on a Aldébaran, le Taureau, les Hyades et les Pléiades. Si l'on prend, maintenant, la ligne qui joint Rigel (l'étoile en haut à gauche du quadrilatère d'Orion) et Bételgeuse (l'étoile en bas à droite) et que l'on poursuive cette ligne vers le bas, on trouvera les Gémeaux, qui sont un autre quadrilatère d'étoiles, avec Castor et Pollux. Deux autres constellations, enfin, complètent le grand ciel d'hiver: cette autre étoile brillante, au-dessus des Gémeaux, est Procyon, du Petit Chien (elle doit son nom, grec, "Procyon" au fait que l'étoile précède Sirius dans le ciel; "procyon", "qui précède le chien"). Une autre étoile brillante, bas, en bas à droite du Taureau, est Capella, et la constellation, intéressante, est le Cocher. Un beau ciel de l'hémisphère nord!
Passons maintenant à l'Ouest et au Sud. A l'Ouest, l'époque est propice pour la Baleine, plein Ouest et, haut, on retrouve l'Eridan, cette rivière céleste -peut-être le Nil pour les anciens astronomes- qui prend sa source à Rigel et parcourt son long chemin de méandres jusqu'à l'étoile brillante, au sud-ouest, qui est Achernar. Le Toucan et le Phénix sont dans les parages. Franchement Sud, les deux Nuages de Magellan continuent d'être à leur mieux. Le Grand et le Petit Nuage de Magellan sont deux galaxies satellites de notre Galaxie, identiques à celles que l'on peut voir à la galaxie d'Andromède. Les nuages de Magellan sont circumpolaires. Du fait de leur déclinaison, ils sont visibles toute l'année et ne descendent jamais en-dessous de l'horizon. Ils doivent leur nom à l'explorateur espagnol Magellan qui, le premier, effectua un voyage autour du monde au XVIème siècle. Il fut certainement le premier à voir les Nuages qui portent son nom. Le Grand Nuage de Magellan est large d'à peu près 5°. Il est situé à la frontière de la constellation de la Dorade. Le Petit Nuage de Magellan a une dimension de 2° et se trouve dans la constellation du Toucan. Le Grand Nuage de Magellan est si important que même une Lune lumineuse ne l'empêche pas d'être vu
L'automne, dans l'hémisphère sud, est l'occasion d'un ciel remarquable et magnifique. C'est essentiellement vers le Sud qu'il faut se tourner en cette saison, où toutes les constellations australes enchâssées dans la Voie Lactée se déploient, dans un vaste mouvement, de l'Est à l'Ouest, passant en un grand arc au-dessus de l'horizon sud. Une vue époustouflante, qui n'a pas d'équivalent ailleurs dans le monde! Tournez-vous vers le Sud! Haut, au-dessus, ces deux étoiles brillantes, et bien ce sont Alpha du Centaure et Agéna. Et, dans les parages, c'est la Croix du Sud. Vue remarquable: la Croix du Sud, symbole du ciel austral, haut dans le ciel du Sud! Puis, de l'Est, de l'Ecu de Sobiesky et du Sagittaire jusqu'à l'Ouest, avec Sirius et le Grand Chien, ce sont toutes les magnifiques constellations de l'hémisphère sud qui se déploient! Commençons à l'Ecu. Avec Ophiuchus au-dessus aussi bien que la vue menaçante du Scorpion, voici, de plus, dans le Sagittaire, le centre de la Galaxie. Peu de mots pour exprimer ces vues denses! Notre Galaxie, en effet, est une galaxie spirale, semblable à ces grandes galaxies de ce type qui ont été popularisées par les médias: des galaxies en forme de grande spirale de feu d'artifice, avec un renflement central de vieilles étoiles jaunes, auquel prennent les bras spiraux et leurs étoiles, jeunes, bleues. Comme, avec la Terre et le Soleil, nous nous trouvons à l'intérieur même de la Galaxie, nous ne pouvons cependant pas en percevoir la vue spirale. Nous ne pouvons voir notre Galaxie que sous la forme de la Voie Lactée. Tout simplement! Cela s'explique par le fait que, étant, avec le Soleil -relativement loin du centre- dans la Galaxie, lorsque nous regardons -quelle que soit la direction- de part et d'autre d'où nous sommes, et dans le plan de la Galaxie, nous voyons la Voie Lactée -qui est donc tout simplement la Galaxie vue en plan. Alors que lorsque nous regardons à 90° du plan, par contre, nous voyons à travers des champs moins denses d'étoiles et de constellations -et nous pouvons même, par là même, atteindre aux champs profonds de l'Univers. Là, dans le Sagittaire, non seulement nous regardons dans le plan de la Galaxie, mais en direction du centre! Aussi le centre de notre Galaxie nous donne ce spectacle magnifique de ces draperies immenses et luminescente et de ces champs obscurs de gaz et de poussière. Là se trouve le renflement central, de vieilles étoiles jaunes, de la Galaxie. Lorsqu'on regarde vers le centre la Galaxie, les zones sombres que l'on voit sont de denses nuages de poussière qui appartiennent à un bras spirale intérieure de la Galaxie, ce qui bloque la vue des étoiles qui se trouvent au-delà. Et par-delà encore, au centre final de la Galaxie, se trouve un énorme trou noir galactique, de la taille de l'orbite de Mercure, qui marque le point de gravité de la Galaxie. Les astronomes, en effet, savent maintenant que la plupart des galaxies possèdent un tel trou noir en leur centre. Le trou noir galactique, comme tous les trous noirs est un endroit où règnent la plus haute des densités et la plus forte des gravités de l'Univers. De là que les trous noirs sont les lieux les plus dangereux de l'Univers. Tout y est happé et piégé et pas même la lumière, avec sa vitesse la plus élevée de l'Univers, ne peut en ressortir! Ainsi, derrière ces grandes tentures d'étoiles, se trouve un tel trou noir, de taille galactique. Continuons, cependant. L'Autel et le Loup sont des champs intéressants. Repassant Alpha du Centaure, Agéna et la Croix du Sud, voyant le Centaure, nous prenons maintenant la direction de l'Ouest. Plein Ouest, ceux qui disposent d'un horizon entièrement dégagé pourront voir l'éclat de Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel. Entre la Croix du Sud et Sirius, terminant cet ensemble de constellations australes enchâssées dans la Voie Lactée, se retrouvent les trois constellations dont nous avons vu, en été, qu'elles avaient été démembrées de l'antique et vaste navire Argo, cette constellation de l'Antiquité. Ces vastes surfaces du ciel, dans l'Antiquité, formaient le navire Argo, le navire que prirent Jason et ses compagnons pour partir à la recherche de la Toison d'Or. On sait que le navire Argo, au cours du voyage, fut, finalement, par remplacement progressif de toutes ses parties, entièrement renouvelé. Le navire Argo, ainsi, à la fin du voyage, tout en étant le même, étant devenu différent... Les astronomes des Temps Modernes, au XVIIIème siècle, pour des raisons de commodité d'observation, divisèrent le navire Argo en trois constellations, que l'on retrouve aujourd'hui: la Carène, les Voiles, la Poupe. L'étoile brillante de la zone est Canopus, de la Carène
Mais ce n'est pas tout. Tout le ciel, au Sud, entre la bande de constellations enchâssées dans la Voie Lactée et l'horizon est, de plus, rempli de petites constellations typiquement australes. Ne manquez pas de les rechercher et les voir! Ainsi, le Paon, l'Octant, la Table ou le Peintre pour une première rangée, bas, du sud-est au sud-ouest. L'Oiseau de Paradis, le Caméléon ou le Poisson Volant, plus haut. Le Compas et la Mouche aussi, juste aux lisières de la Voie Lactée. Les deux Nuages de Magellan viennent encore ajouter au spectacle de l'horizon sud! Et le ciel austral, à l'automne, nous donne encore d'autres merveilles: oméga du Centaure (NGC 5139), un amas globulaire brille à la magnitude 3,7, en haut à gauche de la Croix du Sud. On le trouve sur la ligne Agéna-epsilon du Centaure, à un peu moins de la distance entre les deux étoiles. 47 Tucanae, un autre amas globulaire (NGC 104), de magnitude 4, se trouve juste à gauche du Petit Nuage de Magellan. La "Fausse Croix", aux limites de la Carène et des Voiles, est un groupe d'étoiles que l'on peut envisager sous l'angle d'une croix
Si nous disposons encore de temps -ou on peut remettre la suite de la découverte du ciel de l'automne à une nuit suivante- on peut maintenant passer à d'autres horizons -essentiellement les horizons ouest et nord. Tournons-nous vers l'Ouest! On y retrouve la grande bande des constellations enchâssées dans la Voie Lactée, mais, une autre belle vue -mais plus faible- de plus, se voit, avec l'Hydre, longue et délicate constellation. La tête de l'Hydre est plus bas, près de l'horizon. De très belles vues. Très haut, par contre, commençant au zénith, vous pourrez voir aussi comment trois petites constellations s'ancrent subtilement à l'Hydre: le Corbeau, la Coupe et le Sextant. L'horizon nord présente de l'intérêt aussi, même si les champs y sont moins spectaculaires. Deux étoiles brillantes voire trois sont évidentes dans la partie nord du ciel: plein Nord, haut, Spica, de la Vierge. A sa droite en bas, Arcturus, du Bouvier. Arcturus, dans l'hémisphère nord, fait l'objet d'une technique de repérage bien connue: l'étoile, en effet, se situe dans le prolongement de l'arc d'étoiles qui forme une partie de la Grande Ourse. Ici, dans l'hémisphère sud, cependant, la technique n'est que de peu d'emploi puisque la Grande Ourse est quasiment inconnue. Cependant, ceux qui peuvent disposer d'un horizon nord entièrement dégagé pourront repérer trois ou quatre étoiles en courbe: ce sont, justement, ces étoiles de la Grande Ourse. La figure emblématique des cieux du Nord est, là-bas, loin au Nord. Au nord-ouest, voici une autre constellation zodiacale célèbre: le Lion (les observateurs de l'hémisphère nord noteraient qu'il est totalement inversé par rapport à la vue qu'ils en ont habituellement). Le Lion est le Lion de Némée, tombé de la Lune sous forme d'un météore, ravageant les environs de Corinthe et qu'Hercule combattit. Les deux étoiles brillantes du Lion sont Régulus (sur la gauche) et Dénébola (sur la droite). Les observateurs plus avancés noteront que la saison est favorable, actuellement, pour les champs profonds de la Chevelure de Bérénice et de la Vierge. Ce sont des régions du ciel qui permettent, en-dehors du plan de la Galaxie, d'atteindre les plus lointains du ciel
Et voilà! Nous avons, au long des saisons, exploré les cieux de l'hémisphère austral. Ces cieux étaient pour l'essentiel inconnus lorsque les premiers explorateurs européens vinrent dans ces contrées, descendant toujours plus au Sud. Ils furent les premiers à voir ces étoiles. Puis des scientifiques vinrent qui ajoutèrent de nouvelles constellations à celles que les Grecs voyaient déjà aux limites de leur monde. Bienvenue dans le club des astronomes amateurs de l'hémisphère austral! Si certaines parties du ciel vous semblent encore peu claires, n'hésitez pas à reprendre le tutoriel et à reprendre le sujet. De plus, par ailleurs, chaque mois, consultez les cartes mensuelles de la section Le ciel du mois. Elles vous donneront des éléments supplémentaires
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